« C’est l’enfer », déplore Cindy Bourne. Propriétaire d’une maison à Saint-Rémy depuis plusieurs années, la jeune femme n’ose plus sortir. Incapable de profiter de son jardin, elle est dévorée par les moustiques. « L’autre jour, j’en ai eu quatre sur le mollet », s’exclame-t-elle. « D’habitude, je me fais piquer, mais cette année, c’est encore pire. Je suis couverte de boutons sur les jambes, les cuisses, les bras et même le cou ! »
Un fléau d’autant plus inquiétant pour cette trentenaire assistante maternelle à domicile. « Dès que je sors les petits, ils se font piquer », déplore-t-elle. Alors, elle recourt à des stratagèmes, ne sort pas les jeux d’eau qu’elle aimerait tant faire découvrir aux quatre enfants dont elle s’occupe, et les emmène au parc tôt le matin avant l’arrivée des moustiques.
« Le moustique tigre pique plusieurs fois, ce qui donne l’impression qu’il y a plus d’individus »
Les deux Givrotines, Floranne Lucas et Sylvie Garopin, ne dînent plus…