Santos règne au milieu, Balerdi prend l’eau… Les tops et les flops

HAUTS

Santos impressionnant

Certes, c’est lui qui a concédé le penalty marseillais en seconde période, en commettant une faute sur Vaz. Mais malgré cette action, Andrey Santos a brillé sur la pelouse du Vélodrome. Patron de l’entrejeu du Racing cette saison, le joueur de 20 ans a longtemps éteint ses homologues marseillais. Aussi utile pour la récupération, aussi précieux dans ses transmissions et changements de rythme. Auteur d’une belle passe décisive pour Emegha en première période. Les supporters du Racing ont jusqu’à la fin de la saison pour bénéficier du talent du Brésilien, actuellement prêté par Chelsea et promis d’autres aventures dès l’été prochain.

Fort talent au poste

Dans l’ombre de son petit frère Désiré, qui fait sa place au PSG, Guéla Doué réalise une belle saison au Racing. Indiscutable dans le onze alsacien, l’ancien Rennais a livré une belle prestation ce dimanche. Solide, il a su briser plusieurs attaques marseillaises, tout en apportant des solutions offensives à ses coéquipiers dans son couloir droit. Auteur en seconde période d’un joli numéro, conclu par un tir repoussé par Rulli (74e).

Lire aussi
Ligue 1 : regrets pour Marseille, tenu en échec par Strasbourg

flops

Le retard à la mise sous tension de l’OM

Marseille n’aura donc pas battu Strasbourg cette saison. Défaits en Alsace en septembre dernier (1-0), les Phocéens se sont cette fois partagé les points au Vélodrome (1-1). Et à chaque fois, les Olympiens ont payé cher leur mauvaise première période. Comme à la Meinau, ils n’ont absolument rien montré de bon jusqu’à la pause. Inoffensif malgré une possession de balle à son avantage, le dauphin du PSG a souffert face à la pression et aux contre-attaques d’un Racing appliqué. Roberto De Zerbi a eu beaucoup de mal à se contenir devant le banc et a fait valoir un point lors d’une pause certes agitée dans le vestiaire. Son coaching et ses remontrances ont réveillé un OM bien plus aiguisé lors du deuxième acte.

Balerdi lors d’une mauvaise nuit

Toujours aussi irrégulier dans ses prestations, Leonardo Balerdi a passé une mauvaise soirée ce dimanche. L’Argentin, entouré de Cornelius et Brassier dans une défense bricolée, a rapidement fait preuve d’une énorme fébrilité. A l’image de son dégagement bloqué à l’entrée de la surface (17e). Le capitaine marseillais a souffert tout au long du match face à la rapidité d’Emegha, qu’il a complètement laissé filer au but sur l’ouverture du score strasbourgeoise (23e). Dans tous les mauvais coups derrière, il a également montré une nervosité croissante au fur et à mesure que le match avançait, et une agacement exagéré envers l’arbitrage. Une soirée à oublier. Un de plus.

Maupay manque

Quarante-cinq minutes et c’est tout. Titulaire à la pointe de l’attaque marseillaise, Neal Maupay n’existait pas. Rarement trouvé (seulement une quinzaine de ballons touchés), et facilement muselé par les cadors de la défense strasbourgeoise. Roberto De Zerbi n’a pas apprécié la prestation de l’ancien niçois et n’a pas hésité à le remplacer à la pause. Son remplaçant, le jeune Robinio Vaz, a provoqué le penalty transformé par Greenwood et a su offrir beaucoup plus de mobilité en seconde période.