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Santé : Quelle est la fièvre d’Oropouche qui a causé ses premiers décès ?

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SantéQuelle est la fièvre d’Oropouche qui a causé ses premiers décès ?

Cette maladie tropicale, dont les symptômes sont similaires à ceux de la dengue, a fait deux victimes au Brésil, une première mondiale.

Eva Grau
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Eva Grau

Le virus Oropouche est transmis par la piqûre de moustiques Culex quinquefasciatus infectés.

Le virus Oropouche est transmis par la piqûre de moustiques Culex quinquefasciatus infectés.

Photo d’illustration/Pixabay

Le 26 juillet, le ministère brésilien de la Santé a annoncé le décès de deux personnes liées à la fièvre d’Oropouche. Les victimes sont deux femmes de moins de 30 ans, sans comorbidités, originaires de l’État de Bahia. C’est la première fois que des cas de décès liés à cette maladie sont enregistrés dans la littérature scientifique mondiale. Explications.

De quel genre de maladie s’agit-il ?

La fièvre d’Oropouche est une zoonose. Autrement dit, une maladie infectieuse qui se transmet de l’animal à l’homme. Dans ce cas, par les piqûres de moustiques et d’insectes, porteurs du virus Oropouche – qui doit son nom à la région où il a été détecté pour la première fois. Une possible transmission entre la mère enceinte et son fœtus n’est toutefois pas exclue. Le virus a été décrit pour la première fois au Brésil en 1960, dans le sang d’un paresseux.

Quels sont ses symptômes ?

La maladie se caractérise par une forte fièvre d’apparition soudaine, des frissons, des douleurs musculaires et articulaires, des maux de tête et des vomissements. La maladie dure généralement de 3 à 6 jours. Les symptômes, qui peuvent réapparaître dans les deux à trois semaines, sont similaires à ceux de la dengue, une autre infection virale transmise par les moustiques à l’homme et qui sévit actuellement au Brésil, où elle a causé près de 5 000 décès depuis le 1er janvier 2024.

Comment est-il traité ?

Selon l’Institut Pasteur, il n’existe pas de traitement spécifique ni de vaccin. Les symptômes peuvent être traités avec des analgésiques et des anti-inflammatoires. L’infection guérit généralement d’elle-même et les complications sont rares. Ce qui rend les deux décès signalés au Brésil d’autant plus intrigants. La meilleure protection reste donc la prévention : utilisation d’anti-moustiques, de moustiquaires et port de vêtements couvrants.

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Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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