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Santé : les tiques étendent leur territoire à Genève

Les tiques étendent leur territoire à Genève

Santé : les tiques étendent leur territoire à Genève
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Discussion sur les bots

Depuis ce printemps, le canton de Genève est inclus dans les zones à risque pour la méningo-encéphalite à tiques. Plusieurs personnes ont été infectées sans quitter la région, ce qui signifie que le canton est passé en zone rouge. La vaccination contre l’encéphalite à tiques est prise en charge par l’assurance obligatoire depuis le 1euh Juillet. Désormais, toute la Suisse, à l’exception du canton du Tessin, est considérée comme zone à risque.

Quels sont les risques en cas de morsure ?

LE principales maladies Les maladies transmises par les tiques sont la borréliose et l’encéphalite à tiques, explique le Service médical cantonal de Genève (SMC). La première, aussi appelée maladie de Lyme, est provoquée par une bactérie. Entre 5 et 50% des tiques en sont porteuses, mais toute morsure ne transmet pas forcément la maladie.

Celle-ci peut présenter différents symptômes, dont une rougeur qui s’élargit en forme d’anneau, de la fièvre, des courbatures. Plus tard, sans traitement, des maux de tête, des douleurs articulaires, une paralysie faciale peuvent apparaître. La maladie de Lyme peut être traitée par des antibiotiques. En 2023, près de 9400 cas ont été recensés en Suisse.

La méningo-encéphalite à tiques (MET) est provoquée par un virus dont sont porteurs entre 0,5 et 6 % des tiques. Dans 70 % des cas, les personnes infectées ne présentent aucun symptôme. Les autres peuvent souffrir de symptômes grippaux. Près de 10 % des personnes infectées développent une deuxième phase : le virus affecte le système nerveux central, ce qui peut entraîner de graves troubles neurologiques, rapporte l’Office fédéral de la santé publique (OFSP).

Environ 1% des patients décèdent. Il n’existe pas de traitement spécifique, seuls les symptômes peuvent être traités. La vaccination protège contre cette maladie. De janvier à fin septembre 2023, 245 cas Les FSME ont été déclarées en Suisse.

Les bons gestes

Lors d’une sortie en forêt et d’un contact avec des herbes hautes, il est recommandé de porter des vêtements qui couvrent la peau, voire d’utiliser des répulsifs, et d’examiner sa peau après l’activité. Selon l’OFSP, il n’est pas nécessaire d’aller chez le médecin pour retirer une tique. Il faut l’enlever soi-même, sans tarder, en la saisissant avec une pince le plus près possible de la peau et en tirant lentement sans la tordre. N’appliquez aucun produitcela pourrait provoquer la régurgitation de la tique et augmenter le risque d’infection. Désinfectez ensuite la zone et surveillez. Consultez un médecin si des rougeurs, des maux de tête, des douleurs articulaires ou des symptômes grippaux apparaissent.

La vaccination pour qui ?

Le SMC indique que la vaccination est recommandée dès l’âge de 3 ans pour les personnes séjournant dans une zone d’endémie. Depuis 1euh En juillet, il est pris en charge par l’assurance obligatoire (sous réserve de la franchise et du ticket modérateur) ou par l’employeur (en cas d’exposition professionnelle). Le SMC précise qu’après trois doses, la protection est supérieure à 95 % pendant dix ans. « Les effets secondaires observés sont des réactions (rougeurs, maux de tête, fatigue, douleurs musculaires). Rarement, il peut y avoir une réaction allergique grave (1 à 2 cas pour 1 million de doses) ou des complications neurologiques graves (1 cas sur 70 000 à 1 million de doses). »

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