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Selon une étude, les femmes qui consomment régulièrement des produits industriels ont 50 % plus de risques que les autres de développer cette maladie incurable.
Les aliments ultra-transformés étaient déjà soupçonnés de jouer un rôle dans le cancer, la maladie d’Alzheimer et les maladies cardiovasculaires. Ils seraient également impliqués dans l’apparition du lupus, révèle une étude de l’université Harvard. Selon cette dernière, les femmes qui consomment régulièrement des produits industriels bourrés de conservateurs ou d’édulcorants artificiels auraient 56% de risque supplémentaire de développer cette maladie inflammatoire.
Au cours de ces travaux, dont les résultats ont été publiés dans la revue médicale Soins et recherche sur l’arthriteLes chercheurs ont analysé les données de plus de 200 000 femmes, réparties en deux groupes : l’un avec une moyenne d’âge de 50 ans et l’autre avec une moyenne d’âge de 36 ans. Pourquoi seulement les femmes ? Parce que le lupus ne touche pratiquement pas les hommes.
En comparant l’incidence du lupus chez ces patients et leur régime alimentaire, les chercheurs américains ont découvert que la maladie était plus fréquente chez les femmes qui consommaient des aliments ultra-transformés. Leurs travaux ont également révélé que celles qui consommaient régulièrement des boissons artificiellement sucrées, comme les sodas light, avaient un risque 45 % plus élevé de développer un lupus que celles qui n’en consommaient pas.
En revanche, l’apparition du lupus n’est pas plus fréquente chez les femmes obèses que chez celles qui ne sont pas en surpoids, selon l’étude. Les chercheurs émettent l’hypothèse que l’augmentation du nombre de cas de lupus chez les personnes qui consomment des produits ultra-transformés serait causée par l’état inflammatoire que ces produits induisent dans l’organisme.
Le lupus érythémateux disséminé (ou LED) est une maladie auto-immune : il est provoqué par le système immunitaire qui, pour une raison inexpliquée, s’attaque aux cellules saines. Il se traduit par de nombreux symptômes, dont des lésions cutanées, des crises d’arthrite, des lésions rénales, une pleurésie – inflammation des tissus qui tapissent les poumons et la cage thoracique – et une fatigue.
Dans 70 à 90 % des cas, le LES, incurable, touche les femmes. Il s’aggrave en cas d’exposition aux rayons UV et au stress. Son évolution est imprévisible car il se manifeste par poussées.
(EGR)
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