Le vaccin contre le papillomavirus humain (HPV), qui a fait l’objet d’une campagne de vaccination pour les étudiants, reste sûre et efficace, l’agence de drogue.
Près de 420 000 adolescents ont reçu une dose de vaccin au cours de la campagne 2023/2024, selon Public Health France (SPF). « Toutes les données disponibles à ce jour confirment que le vaccin Gardasil 9 est sûr et efficace », résume la National Medicines Safety Agency (ANSM), qui publie régulièrement des analyses sur le sujet.
« Pas de nouveau risque »
Depuis la dernière synthèse de l’ANSM, qui remonte à octobre, « aucun nouveau risque n’a été trouvé dans le cadre du vaccin », a rapporté l’agence. Au cours de la période couverte qui s’est terminée en juin dernier, 287 cas d’effets indésirables ont été identifiés, dont 206 sans gravité, comme douleur temporaire au point d’injection. Dans certains cas, cependant, une réaction allergique grave a été signalée. Ce type d’effet existe « avec tous les vaccins injectables », rappelle l’ANSM.
L’agence insiste également à nouveau sur le risque d’inconfort et la prévention des blessures en cas de chute, ce qui implique de garder les adolescents sous surveillance un quart d’une heure après l’injection. Un adolescent était décédé lors de la campagne 2023-2024 à la suite d’une chute en raison de l’inconfort post-vaccination. La prochaine évaluation est prévue pour le printemps 2025.
Provoquant un cancer
Des campagnes de vaccinations sont menées depuis 2023 en classes de cinquième année pour prévenir les infections au papillomavirus, à l’origine des cancers cervicaux, mais aussi certains cancers de la gorge en particulier.
Des études menées dans les pays plus devant que la France sur cette vaccination, comme le Royaume-Uni, montrent clairement qu’elle a considérablement réduit le risque de cancers cervicaux chez les femmes. Les garçons sont également soucieux d’éviter de contaminer leurs partenaires au cours de leur vie, le virus transmettant des sexes.