Santé au Luxembourg : une application aide les personnes allergiques au pollen
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La santé au LuxembourgUne application aide les personnes allergiques au pollen
LUXEMBOURG – Près de la moitié des habitants souffrent d’allergies, c’est-à-dire de réactions inflammatoires à des stimuli environnementaux normalement inoffensifs, notamment le pollen. Une application vient à leur secours.
Selon l’Académie européenne d’allergologie, les allergies au pollen sont la maladie chronique la plus fréquente en Europe. Plus de 150 millions de personnes sont concernées et la prévalence ne cesse d’augmenter. Le Luxembourg ne fait pas exception, où les personnes atopiques (NDLR : personnes qui ont une réaction allergique accrue à des stimuli environnementaux normalement inoffensifs, comme les aliments, les médicaments et le pollen) représentent près de la moitié de la population, selon une étude récente du Luxembourg Institute of Health (LIH).
Alors que de nombreuses études scientifiques sont en cours pour tenter de mieux comprendre et traiter les allergies, l’application pollen.lu, disponible en téléchargement gratuit depuis le 16 avril, permet de mieux gérer son allergie. « Quelque 11.000 personnes l’ont déjà téléchargée », indique le Dr Farah Hannachi, médecin-chef du service d’immunologie-allergologie du Centre hospitalier de Luxembourg (CHL), qui estime qu’environ 30% des résidents sont allergiques au pollen.
De nombreux conseils pratiques
L’application, disponible en trois langues (français, allemand, anglais), indique par exemple les concentrations de pollen dans l’air en temps quasi réel (toutes les trois heures), grâce à des capteurs installés sur les toits du Centre Hospitalier de Luxembourg (CHL). Quatre niveaux de classification sont proposés : « non détecté », « faible », « moyen », « élevé ».
Elle propose également de nombreux conseils pratiques pour éviter ou réduire les symptômes (port du masque, lavages de nez quotidiens, prise d’antihistaminiques, douche et shampoing le soir, car le pollen se dépose dans les cheveux, etc.). « Le plus important est peut-être de bien se laver le nez en rentrant à la maison, mais il faut aussi savoir à quel(s) type(s) de pollen on est sensible et prendre des traitements préventifs », explique la Dre Hannachi.
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(pp)