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sans Jalibert, la voie royale vers la finale devient compliquée pour l’UBB

L’UBB, qui accueille dimanche le Racing 92 en barrage, pourrait rejouer à domicile en cas de demi-finale au Matmut Atlantique. Mais elle devra se passer de son maître à jouer, forfait pour la fin de saison.

Le chemin vers la finale semblait plus facile pour l’Union Bordeaux-Bègles. Pour la quatrième année consécutive, le club girondin s’est qualifié pour les phases finales du Top 14. Après trois demi-finales consécutives, la voie semblait une nouvelle fois libre pour accéder au dernier carré, avec un barrage à domicile contre le Racing. 92 (dimanche 21h05 sur Canal +), dans un stade Chaban-Delmas régulièrement plein, puis une potentielle demi-finale chez le Matmut Atlantique voisin. Un avantage non négligeable en vue d’une première finale.

Et puis malheur… L’UBB a subi un coup dur avec le forfait de son ouvreur vedette Matthieu Jalibert, blessé aux ischio-jambiers et forfait pour la suite de la saison. « C’est dur d’accepter quand on fait tout son possible pour vivre ce genre de moment, » a déclaré, en guise d’adieu à une saison 2023-2024 maudite, le demi d’ouverture international. C’est dur de laisser l’équipe si près du but, mais la vie est parfois injuste. Il nous reste trois matchs pour réaliser notre rêve.

66% de victoires avec Jalibert, 44% sans lui

Il ne vous manque qu’un seul être et tout est dépeuplé ? Pas forcément, puisque Yannick Bru et son staff comptent dans leurs rangs un brillant numéro 10, le jeune Matéo Garcia (21 ans). Capable de coups d’éclat (comme son doublé face aux Saracens en huitièmes de finale de Coupe des Champions), mais aussi de sérieux échecs comme contre Pau ou les Harlequins… La « dépendance Jalibert » n’est pas une vue de l’esprit : chez lui, l’UBB a eu un taux de victoire de 66% cette saison, sans lui, le ratio était de 44%…

Mais l’UBB, qui a proposé un jeu spectaculaire et offensif cette saison, ne compte pas changer de ton et se renier à l’approche des matches décisifs. Mais il faudra éviter de nouvelles désillusions comme contre les Harlequins en Champions Cup après être tombé dans un « hourra rugby ». « Quand on voit les individualités qu’ils (les Franciliens) ont, il va falloir être connectés en défense et s’engager, insiste le centre girondin Pablo Uberti. Nous savons jouer au rugby mais nous savons (aussi) que nous échouons parfois en engagement et en défense. Et pour continuer : « Cette année, on a retrouvé l’envie d’attaquer ensemble, on a tous adhéré au projet. Nous avons des armes supplémentaires pour jouer dans ces matchs. Nous avons des individus formidables mais sans collectif, nous ne pourrons pas arriver là où nous voulons aller.


Il faut avoir l’élimination en Champions Cup dans un coin de sa tête, rappelez-vous à quel point ça fait mal

Clément Maynadier

Bordeaux-Bègles doit passer en mode « tueur ». Ce que le talonneur Clément Maynadier a martelé sur le tournage de TV7 : « Nous repartons sur de nouvelles bases. Il nous reste trois matches. On sait très bien que soit on gagne, soit ça s’arrête. Ce n’est plus la même philosophie, plus la même pression mentale. Ce sont des matchs de vie ou de mort. Il faut gagner pour continuer. » Avec nos collègues de Sud Ouestil a rappelé que «Il faut avoir l’élimination en Champions Cup dans un coin de sa tête, rappelez-vous à quel point ça fait mal parce que nous n’avons pas encore rempli l’armoire à trophées. Il faut avoir cette rage qui peut nous mener jusqu’au bout.

Début mars, les Bordelais avaient corrigé les Franciliens (21-5). Sauf qu’ici, les choses sont remises dans l’ordre. Et le Racing 92 a changé de visage : s’il a perdu son demi de mêlée et accélérateur de jeu Nolann Le Garrec, il s’est en revanche renforcé avec le bulldozer fidjien Josua Tuisova. Christophe Laussucq, l’entraîneur de la défense de l’UBB, affirme que « En fonction de la position dans laquelle ils vont utiliser (Tuisova) sur l’aile ou au centre, il y a différents lancements. » Ajoutant qu’avec l’absence de Le Garrec, « Il y a des choses que nous pouvons adapter depuis le dernier match contre eux. On peut mettre l’accent sur certains domaines mais on ne peut pas changer un système défensif en trois jours. La partie d’échecs est lancée.

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Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.

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