sans idées, Nice tombe sur la pelouse de Ferencváros
Quasiment inoffensifs en Hongrie, les Aiglons essuient une deuxième défaite consécutive en C3 et se rendent déjà plus difficile la tâche de qualification.
Les Aiglons ne décollent pas. Après un match nul contre la Real Sociedad (1-1) et une lourde défaite sur la pelouse de la Lazio Rome (1-4), l’OGC Nice a encore chuté ce jeudi face à Ferencváros à Budapest (0-1). Comme contre le PSG (1-1) le 6 octobre, le Canadien Bombito a inscrit l’unique but de la rencontre face à son équipe (15e) tandis que Rosario a été expulsé dans les dix dernières minutes (84e).
Au terme de cette soirée à oublier au plus vite, les hommes de Franck Haise ont enregistré un sixième match sans succès toutes compétitions confondues. Et leurs affaires sont déjà compliquées en Ligue Europa, avec une 32e place provisoire au classement (sur 36) et un seul petit point au compteur après trois journées. Le dernier succès des Niçois remonte donc à plus d’un mois et à la correction infligée à Saint-Étienne (8-0), qui semble bien loin au moment d’aborder le derby de la Côte d’Azur dimanche contre Monaco, deuxième de L1. .
Surtout, si les derniers résultats n’avaient pas forcément récompensé plusieurs prestations encourageantes des hommes de Franck Haise, le match de jeudi, extrêmement décevant, a marqué un coup d’arrêt en termes de qualité de jeu. « Aujourd’hui, c’était une très, très mauvaise soirée. Nous devons être un peu plus efficaces. Nous devons élever notre niveau.a reconnu l’arrière Ali Abdi après la rencontre, interrogé par Canal+.
La soirée cauchemardesque de Diop et Rosario
En gros, rien n’a fonctionné jeudi à Budapest pour les Niçois. Secoués d’entrée par les Hongrois, ils ont été rapidement menés grâce à un but contre son camp du défenseur Moïse Bombito sur coup franc (1-0, 15e). A la pause, Sofiane Diop a ensuite dû sortir, s’étant blessé à la tête un peu plus tôt lors d’un choc avec… son capitaine Pablo Rosario. En fin de match (84e), ce dernier a même été expulsé, pour alourdir encore un peu le bilan de cette soirée cauchemardesque.
Au milieu de ces différentes péripéties, Nice s’est montré très rarement dangereux, à l’exception de dix minutes plus abouties en début de seconde période, avec des situations intéressantes pour Evann Guessand et Jérémie Boga. Mais le meilleur joueur niçois a été son gardien Marcin Bulka, qui a dû intervenir à plusieurs reprises lorsque Ferencvaros tentait de creuser l’écart en contre-attaque.
Au final, Nice n’a remporté que deux des 11 matches disputés depuis le début de la saison en L1 ou en Ligue Europa. Pas très rassurant quant à l’accueil du voisin monégasque, au contraire assez irrésistible ces dernières semaines…