Sans blessures, Joel Embiid pense qu’il aurait pu devenir le « GOAT » • Basket USA
Joël Embiid s’est longuement entretenu avec le New York Times en amont des Jeux olympiques. L’occasion de révéler qu’Emmanuel Macron l’a contacté directement pour tenter de le convaincre de jouer en équipe de France.
C’est aussi l’occasion d’expliquer qu’il vise toujours l’objectif le plus élevé, et que, sans les blessures, il pourrait assez facilement être dans la conversation pour le titre de meilleur joueur de l’histoire du basket-ball (« GOAT »).
« Je pense que je suis à ce niveau en termes de talent » il explique ainsi. « Bien sûr, il faut gagner des titres, mais pour gagner des titres, il faut avoir d’autres gars. On ne peut pas y arriver seul. Et je veux tellement gagner. Si ce n’est pas le cas, il faut comprendre que tant qu’on se préoccupe des bonnes choses, peut-être que si ça n’arrive pas, ce n’était pas censé arriver… »
« Le système est en place, chacun fait son travail, vous êtes sur le point d’accomplir beaucoup de bonnes choses et puis quelqu’un tombe sur vous. »
Mais pour Joel Embiid, la seule chose qui l’empêche de dominer véritablement le basket-ball, ce sont les blessures.
« Si vous y réfléchissez, ce qui m’a arrêté toutes ces années, ce sont des blessures bizarres. À chaque match des séries éliminatoires, à chaque saison régulière, des gars sont tombés sur mon genou ou m’ont cassé quelque chose au visage. Deux fois. Ce sont toujours des blessures bizarres au mauvais moment. »
Et celui de la saison dernière, lorsque Jonathan Kuminga était tombé à genoux, l’avait particulièrement affecté.
« Il n’y a qu’une seule blessure qui… C’était l’année dernière, où mentalement et physiquement c’était dur. Mais pour toutes les autres blessures, je me suis toujours demandé ce que j’étais censé faire. C’est la vie, vous savez ? Et puis cette année, vous jouez le meilleur basket de votre carrière, et ça devient tellement facile. Chaque soir. Vous gagnez des matchs et vous marquez 40, 50, 60 points. Vous avez enfin compris. Vous avez une réponse à tout ce qui vous arrive sur le terrain. Si vous êtes pris dans un double ou un triple, vous savez où aller. Le système est en place, tout le monde fait son travail, vous êtes sur le point de faire beaucoup de bonnes choses et puis quelqu’un tombe sur votre genou. Je ne sais pas pourquoi c’était si dur, mais ça l’était. C’était mentalement déprimant, et physiquement déprimant quand votre corps ne répond pas comme il est censé le faire. »
Joël Embiid | Pourcentage | Rebonds | |||||||||||||
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Saison | Équipe | MJ | Min | Coups | 3 points | LF | Désactivé | Déf | Tôt | Pd | Faire la fête | Int | Bp | Ct | Pts |
2016-17 | PHL | 31 | 25 | 46,6 | 36,7 | 78,3 | 2.0 | 5.9 | 7.8 | 2.1 | 3.6 | 0,9 | 3.8 | 2.5 | 20.2 |
2017-18 | PHL | 63 | 30 | 48.3 | 30,8 | 76,9 | 2.3 | 8.7 | 11.0 | 3.2 | 3.3 | 0,6 | 3.7 | 1.8 | 22,9 |
2018-19 | PHL | 64 | 34 | 48.4 | 30.0 | 80,4 | 2.5 | 11.1 | 13.6 | 3.7 | 3.3 | 0,7 | 3.5 | 1.9 | 27,5 |
2019-20 | PHL | 51 | 30 | 47,7 | 33.1 | 80,7 | 2.8 | 8.9 | 11.6 | 3.0 | 3.4 | 0,9 | 3.1 | 1.3 | 23.0 |
2020-21 | PHL | 51 | 31 | 51.3 | 37,7 | 85,9 | 2.2 | 8.4 | 10.6 | 2.8 | 2.4 | 1.0 | 3.1 | 1.4 | 28,5 |
2021-22 | PHL | 68 | 34 | 49,9 | 37.1 | 81,4 | 2.2 | 9.6 | 11.7 | 4.2 | 2.7 | 1.1 | 3.2 | 1,5 | 30.6 |
2022-23 ★ | PHL | 66 | 35 | 54,8 | 33.0 | 85,7 | 1.7 | 8.4 | 10.2 | 4.2 | 3.1 | 1.0 | 3.4 | 1.7 | 33.1 |
2023-24 | PHL | 39 | 34 | 52,9 | 38,8 | 88,3 | 2.4 | 8.6 | 11.0 | 5.6 | 2.9 | 1.2 | 3.9 | 1.7 | 34,7 |
Total | 433 | 32 | 50.4 | 34.1 | 82,6 | 2.2 | 8.9 | 11.2 | 3.6 | 3.1 | 0,9 | 3.4 | 1.7 | 27,9 |
Comment lire les statistiques ? GM = Matchs joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = Tirs à 3 points / Tirs à 3 points tentés ; LF = Lancers francs réussis / Lancers francs tentés ; Off = Rebond offensif ; Def = Rebond défensif ; Tot = Total de rebonds ; Pd = Passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Ballons perdus ; Ct : Contres ; Pts = Points.