Le sommet Choose France, destiné à promouvoir les investissements étrangers sur le territoire national, aurait-il pour vocation de s’élargir avec le « hors programmation » franco-français ? Alors que la septième édition de cette grand-messe annuelle, qui se tient lundi 13 mai au château de Versailles, promet une moisson record d’annonces, le laboratoire français Sanofi vient de dévoiler, en marge de l’événement, un investissement de 1 ,1 milliard d’euros, afin de renforcer ses capacités de fabrication de médicaments en France.
« Nous avons choisi la France depuis longtemps et nous continuons de le faire. Cet investissement contribuera à notre souveraineté sanitaire « , confie Audrey Derveloy, présidente de Sanofi France. Le fleuron français double ainsi les investissements en santé déjà dévoilés dans le cadre de Choose France. L’Elysée avait en effet confirmé, dimanche 12 mai, des investissements du laboratoire américain Pfizer (500 millions d’euros), de l’anglo-suédois AstraZeneca (365 millions d’euros), du britannique GSK (140 millions d’euros) et du suisse Novartis (28 millions d’euros). euros), pour un montant total d’un peu plus d’un milliard d’euros.
Environ 91% de l’enveloppe présentée lundi par Sanofi, soit 1 milliard d’euros, sera consacrée à la création d’une nouvelle usine sur le site centenaire du groupe situé à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), où se trouve le Le laboratoire produit déjà plusieurs de ses médicaments, dont son traitement contre l’hypercholestérolémie, Praluent, l’anticancéreux Sarclisa contre le myélome multiple (un cancer de la moelle osseuse) ou encore Kevzara, utilisé chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde.
Un portefeuille de douze molécules à fort potentiel
Le futur bâtiment permettra, une fois construit, de doubler la capacité de production d’anticorps monoclonaux du site de Vitry-sur-Seine, avec pour objectif d’héberger certains des prochains médicaments du groupe actuellement en construction. développement, par exemple « dans la bronchite chronique, l’asthme, la sclérose en plaques ou le diabète de type 1 »détaille l’entreprise.
En décembre 2023, Sanofi mettait en avant un portefeuille de douze molécules à fort potentiel, capables, une fois commercialisées, de générer chacune plus d’un milliard d’euros de revenus. « Nous avons construit ce projet industriel en regardant ce portefeuille, avec l’ambition de créer un continuum entre le développement de ces médicaments, qui, pour une grande partie de ces molécules, est réalisé en partie en France, et leur production », explique Audrey Derveloy. Comme le soin Sarclisa, développé puis fabriqué à Vitry-sur-Seine.
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