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Sanofi confirme son alliance avec le fonds américain CD&R en vue de céder le contrôle de sa filiale Opella

Sanofi confirme son alliance avec le fonds américain CD&R en vue de céder le contrôle de sa filiale Opella

Le groupe pharmaceutique Sanofi a confirmé ce lundi 21 octobre s’associer au fonds d’investissement américain CD&R pour potentiellement céder le contrôle de sa filiale Opella, qui commercialise le Doliprane, pour une valeur d’entreprise d’environ 16 milliards d’euros. .

Le groupe pharmaceutique français Sanofi vient de confirmer ce lundi être en « négociations exclusives » avec le fonds CD&R « pour la potentielle vente et acquisition d’une participation majoritaire de 50% dans Opella », selon un communiqué du groupe français qui précise que l’offre de CD&R est « ferme et entièrement financée ».

La valorisation d’Opella repose sur une valeur d’entreprise d’environ 16 milliards d’euros, souligne Sanofi. La banque publique d’investissement « Bpifrance devrait participer à titre d’actionnaire minoritaire d’environ 2% », précise Sanofi dans son communiqué. Dans ce projet, Sanofi devrait rester « un actionnaire important ».

« Accélérer » la croissance d’Opella

« Sanofi peut désormais se concentrer encore davantage sur des solutions innovantes pour accompagner les patients qui souffrent de maladies invalidantes ou mortelles comme le VRS (principal virus responsable de la bronchiolite, NDLR), la BPCO (bronchite du fumeur, NDLR) ou la sclérose en plaques », Sanofi Le PDG Paul Hudson aurait été cité dans le communiqué de presse.

CD&R, de son côté, ambitionne « d’accélérer » la croissance d’Opella, qui possède 115 marques dans le monde et compte 11 000 salariés dans une centaine de pays, et de « créer un champion français mondial de la santé des consommateurs ».

Le projet de ce transfert suscite une vive émotion au sein de l’opinion publique et de la classe politique car il concerne un médicament de base utilisé par un grand nombre de Français.

L’Etat était en discussion avec Sanofi pour définir certaines conditions liées à cette acquisition afin de s’assurer que les « garanties » sur l’emploi et la sécurité sanitaire soient maintenues. « L’Etat, via Bpifrance, sera actionnaire pour assurer cela », a déclaré dimanche le ministre de l’Economie Antoine Armand.

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