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Sandrine Rousseau, première députée non LFI à « soutenir » la procédure mélenchoniste

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Suite au refus d’Emmanuel Macron de nommer un gouvernement NFP, La France Insoumise a annoncé qu’elle activerait l’article 68 de la Constitution contre le président de la République.

D’autres personnalités franchiront-elles le Rubicon ? Au lendemain de la décision d’Emmanuel Macron de limoger officiellement un gouvernement issu du Nouveau Front populaire (NFP), – qui, avec le plus gros contingent au Palais Bourbon, réclame Matignon -, La France Insoumise a décidé de mettre sa menace à exécution. À savoir : lancer une procédure de destitution contre le président de la République, comme le prévoit l’article 68 de la Constitution.

Si le coup d’État politique n’a aucune chance d’aboutir (vu les nombreuses étapes à franchir, dont le vote de l’Assemblée et du Sénat à la majorité des deux tiers), les lieutenants de LFI, qui avaient surpris une partie de la gauche en dévoilant leurs intentions en La Tribune du dimancheespèrent désormais profiter de la décision du chef de l’Etat pour créer un électrochoc chez leurs alliés socialistes, écologistes et communistes. Voilà que la députée Sandrine Rousseau est venue leur apporter une petite lueur d’espoir. Alors que l’écoféministe estimait encore lundi qu’il fallait « brandir » mise en accusation « au bon moment »considérant une telle opération prématurée, explique-t-elle dans une interview à Alternatives économiques « soutenir maintenant cette procédure ».

« Quand l’option de l’impeachment a été mise sur la table par LFI, j’étais plutôt du côté de la prudence, car c’est notre seule arme en cas de non-respect de la démocratie. »Le parlementaire, première personnalité hors LFI à sortir du bois, a également reconnu au magazine. Les mélenchonistes saluent cette avancée. Le député Paul Vannier estime que la procédure « sera le point de ralliement de tous les démocrates refusant le coup d’État de l’autocrate Macron ». Même si, pour l’instant, ni les socialistes ni les écologistes n’ont rejoint l’initiative.

« Le président ne peut pas briser le NFP »

Que faire en attendant qu’Emmanuel Macron termine ses consultations et choisisse un Premier ministre ? Face à un président de la République qui ne voudrait pas « jouer le jeu » de la démocratie, Sandrine Rousseau estime que la gauche doit « adopter une motion de censure contre tout gouvernement qui n’est pas issu du NFP. » Et « Appel à des manifestations de masse ». Moyen de rejoindre la mobilisation organisée par LFI et plusieurs organisations syndicales lycéennes et étudiantes à Paris le 7 septembre.

Alors que l’Élysée espère qu’une partie de la gauche finira par se détacher du mouvement de Jean-Luc Mélenchon, Sandrine Rousseau prévient. « Le NFP a été élu sur un mandat et un programme. Peut-être que certains dirigeants de gauche ou écologistes sont tentés de s’allier au centre ou à la droite, mais ce serait trahir les électeurs que de céder à cette exigence d’Emmanuel Macron. »prévient-elle. Avant d’être catégorique : « Le président ne peut pas briser le NFP. »

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Cammile Bussière

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