Sandrine Rousseau, accusée d'avoir fait un bras d'honneur, s'excuse d'avoir "initié" un "geste"
Les nouvelles les plus importantes de la journée

Sandrine Rousseau, accusée d’avoir fait un bras d’honneur, s’excuse d’avoir « initié » un « geste »

Sandrine Rousseau, accusée d’avoir fait un bras d’honneur, s’excuse d’avoir « initié » un « geste »

La députée des Écologues de Paris a présenté ses excuses pour son geste ce vendredi 25 octobre, lors de l’examen du projet de loi de finances.

Sandrine Rousseau a-t-elle remis le bras d’honneur aux parlementaires du Rassemblement national ce vendredi 25 octobre ? L’élue des Écologistes a présenté ses excuses à l’Assemblée nationale après avoir reconnu avoir « initié » un geste, alors que le Parlement étudie le projet de loi de finances.

« Le geste que j’ai commencé, que je n’ai pas mené à son terme, n’avait pas sa place dans l’Hémicycle », a reconnu la députée, présentant « ses excuses à tous les députés présents » pour son geste.

La séance a été suspendue à la demande du député du Rassemblement national Bryan Masson, le temps de vérifier les images prises de la séance. « Madame Rousseau a donné un coup de pouce à la représentation nationale, je trouve cela particulièrement indigne », a déclaré l’élue du RN, avant qu’une demande de suspension ne soit accordée par la vice-présidente Horizons de l’Assemblée, Naïma Moutchou, depuis quelques temps. minutes.

Michel Barnier parviendra-t-il à faire adopter le budget 2025 sans le 49.3 ?

Un geste motivé par un poste d’infirmière autorisée

Interrogée par l’Agence France Presse, Sandrine Rousseau a précisé qu’elle trouvait « honteux » que le parti de Marine Le Pen veuille par son amendement « récupérer l’argent de l’Europe », ce « en plein procès pour détournement de fonds publics du RN vis-à-vis de vis-à-vis de l’Europe ».

Ce n’est pas la première fois qu’un geste de ce genre est observé dans l’enceinte de l’Assemblée nationale.

Mardi 7 mars 2023, c’est l’ancien garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti qui a remis deux armes d’honneur au député Olivier Marleix. L’ancien ministre du gouvernement Attal a dit « regretter » une « connerie » le 29 mars au Parisien. Son geste était, selon lui, « une manière d’indiquer que (Olivier Marleix) avait donné un coup de pouce à la présomption d’innocence.

Quitter la version mobile