En août, les cartes mémoire sont à la mode. Alors que Samsung a annoncé les microSD 1 To Pro Plus et Evo Plus ultra-performantes, Western Digital, qui a racheté SanDisk en 2016 pour 19 milliards de dollars, a sorti des modèles qui ont toujours autant de stockage.
Lors du salon Future of Memory and Storage 2024, la société américaine a dévoilé la première microSD de 4 To, ainsi qu’une carte SD de 8 To, «conçu pour les smartphones, les consoles de jeu, les drones, les appareils photo et les ordinateurs portables de demain« .
Pour atteindre ces capacités de stockage, Western Digital a dû faire des concessions sur les vitesses de transfert. En effet, on apprend que ces dernières sont uniquement de classe UHS-I. Cela signifie que la vitesse maximale d’écriture est limitée à 10 Mo/s, et 104 Mo/s en lecture.
La classe de vitesse vidéo (V) n’est pas mentionnée. Pour rappel, il s’agit de la vitesse d’écriture propre à l’enregistrement de contenu vidéo. Sachant que SanDisk évoque une utilisation sur des drones et des caméras, PetaPixel espère au moins du V30.
«Même cela ne sera pas assez rapide pour débloquer de longues rafales de photos (même à des résolutions inférieures à 24 mégapixels) ou des vidéos 4K à fréquence d’images ou à débit binaire élevé conçues pour les smartphones, les appareils de jeu, les drones, les appareils photo et les ordinateurs portables de demain.», souligne le média.
Vitrines technologiques
Ces deux nouvelles cartes mémoire servent ainsi de vitrine technologique à un stockage impressionnant pour Western Digital, mais nécessitent encore une petite amélioration en termes de performances pour répondre aux besoins des professionnels.
A noter que la société a également profité de l’événement pour annoncer le tout premier SSD de 16 To, le SanDisk Desk Drive, livrant « un espace et des performances sans précédent pour répondre à la création et à la consommation toujours croissantes de contenus riches et engageants »Ce dernier est actuellement présenté comme une preuve de concept, c’est-à-dire qu’il sert à démontrer la faisabilité de l’innovation avant son plein développement.
