Alors que la guerre en Ukraine a toujours été dans l’actualité depuis près de trois ans, l’Union européenne a renouvelé des sanctions économiques et diplomatiques ciblant la Russie.
Sanctions: la persévégation de l’UE
Depuis le 24 février 2022, l’Union européenne s’est positionnée comme un acteur central dans la réponse à l’invasion russe en Ukraine. En adoptant quinze ensembles de sanctions, il a ciblé les secteurs clés de l’économie russe pour réduire ses capacités de financement militaire. Ces mesures comprennent, entre autres, l’embargo du pétrole, les restrictions sur les technologies avancées et les gels d’actifs à grande échelle.
Cependant, le renouvellement de ces sanctions, qui expire tous les six mois, est basé sur une condition essentielle: unanimité. Ce point a été mis à l’épreuve par la Hongrie, dont le Premier ministre, Viktor Orbán, est régulièrement conciliant en ce qui concerne Moscou. Malgré les menaces de veto, Budapest a finalement soulevé son blocage, en échange de garanties sur sa sécurité énergétique.
Viktor Orbán a initialement conditionné son soutien aux demandes spécifiques, en particulier la réouverture d’un pipeline clé pour l’Europe centrale. À la fin de la journée, Les négociations ont permis de trouver un compromis.
Un conflit qui draine
Depuis leur mise en œuvre, Les sanctions européennes ont privé la Russie de revenus substantiels, en particulier grâce à l’embargo sur les restrictions pétrolières et financières. Le chef de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, a réaffirmé que ces mesures « Continuez à priver Moscou de moyens de financer sa guerre». Cependant, les effets à court terme restent mitigés.
La Russie s’est adaptée en redirigeant ses exportations d’énergie vers des partenaires tels que la Chine et l’Inde. Au niveau militaire, il continue de mobiliser des ressources importantes, comme en témoignent l’offensive des drones dans la nuit du 27 janvier 2025 ayant affecté plusieurs régions ukrainiennes, dont Kiev et Ivano-Frankivsk. La question demeure: ces sanctions suffiront-elles pour influencer la stratégie du Kremlin?
Alors que le conflit en Ukraine entre sa quatrième année, le«L’Union européenne semble déterminée à maintenir la pression. Cependant, la durabilité de cette stratégie dépendra de sa capacité à surmonter les divisions internes et à coordonner ses actions avec ses alliés internationaux.
En outre, l’augmentation des incertitudes géopolitiques, y compris la position de Washington avec l’arrivée de l’administration de la nouvelle Donald Trump, pourrait bouleverser les soldes actuels. Une Europe unie devra anticiper ces scénarios tout en restant ferme face aux défis posés par Moscou. Le président 47 des États-Unis a déclaré le 23 janvier 2025 qu’il était prêt à rencontrer Vladimir Poutine « dès que possible » ou même « immédiatement ». Autorisant le conflit de « guerre ridicule », il a déclaré que Volodymyr Zelensky était « prêt à négocier un accord » pour y mettre fin.
De plus, les alliés de la Russie ne s’affaiblissent pas. Alexandre Loukachenko a été réélu à la tête du Bélarus le 26 janvier 2025 avec près de 86% des voix.
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