Samsung Galaxy Ring : on a testé cette bague connectée ambitieuse
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Les événements Unpacked de Samsung sont attendus pour les smartphones qu’ils annoncent. Chaque été, ils accueillent des smartphones pliables — le Galaxy Z Fold 6 et le Galaxy Z Flip 6 cette année — mais cette année, c’est un peu différent des autres. Car en plus des deux mobiles, l’entreprise sud-coréenne officialise une nouvelle génération de smartwatches et inaugure une nouvelle catégorie : celle des bagues connectées.
Samsung a également travaillé à faire monter la pression autour de l’anneau, puisque le Galaxy Ring a été évoqué pour la première fois à l’Unpacked en janvier 2024, avant d’être montré, sous verre, au Mobile World Congress en février. Désormais, il est non seulement officiel, mais disponible en précommande, avant une disponibilité commerciale prévue deux jours avant l’ouverture des Jeux olympiques de Paris (dont Samsung est partenaire), le 24 juillet.
Un nouveau marché à explorer
Considérée jusqu’ici comme un produit de niche, la bague connectée n’est pas un produit entièrement nouveau. En effet, les premières bagues, comme la bague NFC de McLear, conçue pour le paiement sans contact (en 2013), sont disponibles depuis plus de dix ans. Oura, l’un des pionniers de ce marché, a fait ses débuts sur la plateforme de financement participatif Kickstarter, et a été parmi les premiers — en 2015 ! — à transformer une bague connectée en outil de surveillance de la santé.
Alors que se construisaient dans l’univers de la santé connectée des pure players des objets connectés, Samsung dispose d’une expertise de longue date dans ce domaine, alliée à un important centre de recherche et développement. Sa première montre connectée date de 2013, et la Galaxy Ring, qui complète aujourd’hui son écosystème santé, ambitionne d’être à la fois une alternative et un complément miniaturisé aux smartwatches traditionnelles. L’entreprise sud-coréenne flaire une aubaine : selon une étude de Contrive Datum Insights qu’elle aime relayer, le marché des bagues connectées pourrait valoir 747 millions de dollars d’ici 2030, contre 126 millions en 2022. Samsung rêve même de devenir leader, en étant le premier géant de la tech à se lancer dans cet univers.
La technologie dans un boîtier léger
Mais que peut donc faire une bague connectée ? Les rumeurs vont bon train, certains espérant l’intégration d’un vibreur à l’appareil, d’autres celle d’un capteur de glycémie. En fait, la bague paraît un peu plus simple, mais se veut bourrée d’intelligence.
Au rayon capteurs, on retrouve un cardiofréquencemètre, pour mesurer en continu le rythme cardiaque, un capteur de température et un accéléromètre. Des outils combinés à des batteries de différentes capacités selon le format de la montre, puisque Samsung tente de s’adapter au plus large public possible : la Galaxy Ring est disponible dans les tailles 5 à 13 (tailles américaines), ou 49 à 69 en tailles françaises. Malgré tout, le constructeur annonce un poids compris entre 2,3 et 3 grammes, une épaisseur de 2,6 mm et une largeur de 7 mm. Au doigt, la bague nous a semblé vraiment légère et assez agréable à porter, un peu plus que les modèles concurrents que nous avons pu essayer. Pour mettre ces données en perspective, précisons par exemple que la dernière Ring d’Oura mesure 7,9 mm de large pour 2,55 mm d’épaisseur et pèse de 4 à 6 grammes. Samsung, comme ses concurrents, utilise un alliage de titane pour apporter un maximum de légèreté à son appareil. Elle est certifiée IP68 et 10 ATM : comprenez qu’il est possible de garder la bague sous la douche ou pendant une séance de natation.
Beaucoup de santé, un peu de sport
Les capteurs inclus dans la Ring lui permettent bien sûr de faire office de tracker d’activité. Ses ambitions ne sont pas dans le domaine sportif, même si Samsung promet une détection automatique de la course et de la marche. En l’absence de GPS, elle ne fera pas grand-chose de plus, même s’il est possible d’utiliser ses mesures pour compléter celles collectées par une montre connectée, voire de lancer une autre activité depuis un smartphone. Dans l’esprit des smartwatches, la Ring peut envoyer des alertes d’inactivité, mais sur le smartphone, en l’absence de vibreur.
C’est dans l’univers de la santé et du bien-être que la bague cherche à faire la différence. Elle intègre ainsi un capteur de température promettant d’améliorer la précision du suivi du cycle menstruel ; si la communication de Samsung ne s’adresse pas à une cible purement féminine, c’est largement vers celles qui ne sont pas attirées par les montres imposantes que se tourne le Sud-Coréen.
Plus largement, les données collectées par la bague agrègent à la fois l’activité quotidienne, la fréquence cardiaque mesurée en continu, et les mesures du sommeil. Celles-ci incluent, indique la marque, le temps d’endormissement et un suivi précis des phases de sommeil. Il s’agit donc de fournir à l’utilisateur un score d’énergie (ou de vitalité) agrégeant à la fois les données diurnes et nocturnes, afin de conseiller au mieux l’utilisateur. L’idée est de lui fournir une vision précise de ses habitudes de vie et des recommandations d’activité et de sommeil en fonction de sa forme physique du moment : autant dire qu’il faudra tester la bague sur le long terme pour évaluer la pertinence de ces recommandations. Comme pour toutes les bagues, c’est particulièrement sur la question du sommeil que l’on attend la bague : son format promet à la fois un port imperceptible et la collecte de données précises.
Tu as dit double tap ?
Pour se démarquer, le Galaxy Ring est annoncé compatible avec ce que Samsung appelle le contrôle gestuel. Les aficionados de smartwatch connaissent le principe du double tap, disponible sur l’Apple Watch Series 9, qui permet de déclencher une action en tapotant deux fois son pouce et son index. C’est une fonction du même ordre que propose le géant sud-coréen, pour commencer, pour éteindre une alarme matinale et déclencher une capture photo à distance sur le smartphone. On peut espérer que d’autres usages seront ajoutés à l’appareil dans le cadre de mises à jour. Ce système de contrôle gestuel n’est pas sans sel, puisque Samsung précise que sa bague n’est compatible qu’avec les smartphones Galaxy et Android, et ne peut donc pas être appairée avec un iPhone.
Mise en conserve
Petit format oblige, une bague connectée ne peut se permettre d’embarquer une grosse batterie. Néanmoins, la Galaxy Ring promet jusqu’à 7 jours d’autonomie pour ses plus grands formats, et 6 jours pour ses plus petites tailles, ce qui est, sur le papier, au niveau des bagues concurrentes. On note également que Samsung livre sa bague avec un boîtier de charge qui simplifie l’alimentation, et qui ressemble plus à un boîtier qu’à une coque : pratique donc pour déplacer la bague tout en la rechargeant. Le tout s’alimente à l’aide d’un câble USB-C.
Une bague de prix
Ce soin technique, ce coffret complet et ces premières impressions prometteuses ont un prix : certes, Samsung n’impose aucun abonnement pour exploiter le potentiel de son appareil, mais il faut tout de même débourser la bagatelle de 449 € pour se l’offrir. Cela place la bague parmi les plus chères du marché, puisqu’il faut débourser 294 € pour la Circular Ring Slim, 329 € pour l’Oura Ring Heritage (avec abonnement) ou encore 199 € pour l’Ice Ring d’Ice Watch ; mais elle bénéficie à la fois de la réputation d’expertise technique de Samsung et de sa puissance de feu marketing, bien supérieure à celle de ses concurrents.