Le marin britannique a su mieux exploiter les bascules de vent pour s’emparer de la première position et se détacher de la flotte.
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Il s’est glissé dans un trou de souris au milieu de la flotte et décolle. La trajectoire de Sam Goodchild (Vulnérable), qui lui a permis de prendre la tête du Vendée Globe 2024, impressionne ses concurrents. Au pointage de 7 heures, lundi 18 novembre, le Britannique devance Sébastien Simon (Groupe Dubreuil) et Thomas Ruyant (Vulnérable).
« La trajectoire de Sam est magnifique. C’est facile de dire maintenant que c’était le chemin qu’il fallait prendre, que nous aurions fait la même chose à sa place… Il a suivi son intuition jusqu’au bout et a réalisé sa stratégie à la perfection. Il le fera créez un bel écart !salue Damien Seguin (Groupe Apicil). Le Britannique compte 42 milles nautiques d’avance (environ 78 kilomètres) sur Sébastien Simon.
« Dans mes pronostics, je disais qu’il allait devenir le premier étranger à remporter le Vendée Globe. J’y crois fermement. Je l’ai vu à l’entraînement, j’ai navigué avec lui. Il prend les bonnes options, il va vite. Il est une personne extraordinaire, un marin hors du commun. Il va aller très loin dans ce Vendée Globe. »prédit Eric Bellion (Stand as one – Altavia) sur le site de la course.
Reste à savoir comment le Britannique abordera les prochaines 24 heures durant lesquelles la direction de course n’anticipe aucun vent. Et comment il gérera son avance à l’approche du Pot au Noir, la zone de convergence intertropicale à l’équateur où les conditions météorologiques sont changeantes et difficiles à prévoir.