Salon de la Machine à Toulouse : "J'étais garé sur une place réservée aux handicapés, je n'ai pas vu les panneaux d'interdiction, ma voiture est partie à la fourrière"
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Salon de la Machine à Toulouse : « J’étais garé sur une place réservée aux handicapés, je n’ai pas vu les panneaux d’interdiction, ma voiture est partie à la fourrière »

Salon de la Machine à Toulouse : « J’étais garé sur une place réservée aux handicapés, je n’ai pas vu les panneaux d’interdiction, ma voiture est partie à la fourrière »

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De nombreux automobilistes ont vu leurs véhicules se retrouver à la fourrière le week-end dernier lors du salon des Machines, qui s’est déroulé sur trois jours, selon l’association 60 millions de piétons 31 qui a recueilli des témoignages. La ville de Toulouse confirme que 148 voitures ont été saisies.

Le salon Machines, qui s’est déroulé du 25 au 27 octobre à Toulouse et qui a attiré plus de 1,2 million de spectateurs, n’a pas été un heureux événement pour tout le monde. Un constat porté par l’association 60 millions de piétons 31, qui milite pour une ville faisant la part belle aux marcheurs, et qui a recueilli de nombreux témoignages d’automobilistes mécontents, toulousains ou de passage, qui ont eu la désagréable surprise de voir leur véhicule mis en fourrière.

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« Ce n’était pas vraiment justifié. »

C’est notamment le cas de Daniel, qui avait garé sa voiture dans une place réservée aux personnes handicapées, rue Denfert-Rochereau à Toulouse, et « a oublié de la déplacer à temps ». « Je me suis garé jeudi soir dernier et vendredi, la voiture n’était plus là, la fourrière était passée », déplore-t-il. « Je n’ai pas trop compris pourquoi cette rue et celles qui lui étaient adjacentes étaient interdites de stationnement, étant donné que les Machines passaient sur les avenues Jean Jaurès, ce n’était pas vraiment justifié de les interdire, car même les piétons étaient peu nombreux à passer. là.

« J’ai payé 166 euros pour récupérer ma voiture »

Pour couronner le tout, Daniel n’avait pas son certificat d’assurance dimanche pour récupérer son véhicule à la fourrière. Ce qui a alourdi la facture. « Normalement, j’aurais dû payer 126 euros, mais comme je devais venir récupérer ma voiture lundi, j’ai payé 166 euros. Je veux écrire à la maire de Toulouse pour demander un remboursement, mais je ne peux pas le « faire ». Je n’y crois pas vraiment.

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L’association 60 millions de piétons 31 affirme avoir constaté, lors des trois jours de l’opéra-spectacle qui a attiré plus de 1,2 million de personnes, « la complexité de l’information sur les horaires de bus pour pouvoir la transmettre à nos adhérents piétons. mission impossible. Ces enlèvements massifs ont coûté à ces malheureux au minimum 180 euros individuellement et ont touché des personnes modestes dont certaines ont dû aller travailler.

« Les recours doivent être adressés au procureur de la République »

L’association toulousaine demande « à la mairie de Toulouse d’envisager la création d’une sorte de cellule de crise pour indemniser les personnes injustement touchées ». Une option qui a peu de chance d’aboutir, même si la ville a indiqué, mardi 29 octobre, que « les recours relatifs aux verbalisations régissant les mises en fourrière doivent être adressés au procureur de la République, seule autorité compétente en la matière ».

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La municipalité a confirmé que « du vendredi 25 octobre au dimanche 27 octobre, il y a eu 148 mises en fourrière dans les secteurs concernés par les lignes de l’Opéra Urbain. Pour information, pour le 14 juillet, la jauge moyenne est de 150 voitures enlevées et sur un week-end ordinaire, une quarantaine .» La ville rose avait instauré un périmètre autour de la manifestation. Le stationnement était interdit, y compris aux riverains, dès le jeudi 24 octobre à partir de midi, autour de la basilique Saint-Sernin puis le vendredi 25 octobre dans toutes les rues adjacentes à la place du Capitole (. rue Gambetta, Taur, Lois, etc.), place Saint-Pierre (rue Pargaminières, Rominières, etc.).

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