L’étude annuelle du cabinet PageGroup révélée par « Le Parisien » recense les secteurs qui ont le vent en poupe.
Dans un contexte économique fragile, certaines professions peuvent espérer de belles augmentations en 2025.
Parmi eux, des ingénieurs, des salariés de l’industrie chimique et du luxe, et ceux ayant un soi-disant « impact positif ».
Votre patron vous annoncera-t-il de bonnes nouvelles lors de votre prochain entretien d’évaluation ? Tout dépend du secteur dans lequel vous travaillez. Selon l’étude annuelle du cabinet PageGroup, publiée par Le Parisienles augmentations salariales moyennes devraient être comprises entre 1,5% et 2% en 2025. Et certaines professions seront clairement avantagées par rapport à d’autres.
Parmi les mieux lotis ? Les Français qui travaillent dans des secteurs qui se portent bien »comme l’énergie, l’aéronautique, la chimie ou le luxe, où les carnets de commandes restent historiquement élevés« , a déclaré à nos confrères Laurent Blanchard, PDG de PageGroup. »Mais aussi ceux qui ont une compétence rare ou une réelle expertise à faire valoir, pour qui la dynamique reste bonne » . «
Les secteurs qui résistent à la crise
En informatique, les ingénieurs en cybersécurité qui débutent leur carrière entre 42 000 et 55 000 euros bruts par an peuvent espérer une augmentation comprise entre 5 % et 12 % en 2025. Les chefs de projet SAP (logiciel de gestion) qui gagnent environ 100 000 euros bruts par an avec quinze ans d’expérience peuvent espérer une augmentation de salaire de 7 % à 10 %.
Dans l’industrie, où les besoins resteront élevés en France avec de nombreux départs à la retraite attendus dans les années à venir, les techniciens de maintenance et techniciens de production restent très demandés et pourraient obtenir entre 3% et 7% d’augmentation en 2025.
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Les emplois dits « à impact positif » sont également en tête de liste. Un responsable du climat peut s’attendre à une augmentation de 8 % et un chef de projet RSE (responsabilité sociale des entreprises) à une augmentation de 10 %. Dans la finance, les comptables et les contrôleurs de gestion peuvent s’attendre à une augmentation de 5 à 10 %.