L’arbitre du match a accordé deux tirs au but avant de changer d’avis après avoir été appelé par le VAR. Des décisions qui ont compté dans la défaite de Montpellier à Saint-Etienne (1-0), samedi.
La frustration de Montpellier après la défaite à Saint-Etienne venait aussi des décisions de l’arbitre Florent Batta. A deux reprises, il accorde des penaltys à Montpellier qui sont ensuite corrigés par la VAR.
Sur le premier, Abdelhamid tacle Téji Savanier alors qu’il poussait le ballon dans le but (37e). Une intervention qui semblait légale au vu de la trajectoire du ballon.
Le deuxième penalty refusé au MHSC a été plus litigieux puisqu’on a l’impression que Mousa Tamari a été touché par Petrot mais il a peut-être eu tort d’amplifier sa chute (53e). Difficile donc de ne pas s’énerver, d’autant qu’après, deux autres ballons toucheront les mains d’Abdelhamid sans que ni l’arbitre ni le VAR ne bougent.
Onze fautes, cinq cartons jaunes
Et pour couronner le tout, Florent Batta a sanctionné les Montpelliérains logiquement contrariés après ces annulations. « Je regrette que suite à des décisions contraires, on ait pris autant de jaunes. Parce que les joueurs sont frustrés, parce qu’ils pensent aussi qu’il y a un penalty. Il aurait fallu un peu de psychologie. On peut comprendre qu’un joueur vienne se plaindre un peu. Il peut y avoir un avertissement verbal. a jugé Jean-Louis Gasset sans remettre en cause la VAR.
En effet, quand on voit que l’équipe de Montpellier a commis onze fautes dans le match et terminé la rencontre avec cinq avertissements, ça fait beaucoup. Surtout quand on pense à celui reçu par Enzo Tchato qui est pénalisé alors même qu’il a touché le ballon en premier et a été touché par Sissoko (41e). L’impression était que le MHSC avait été arbitré… à l’envers.