« Comme dans un vide-greniers, les premiers arrivés seront certains de faire les meilleures affaires. » Sauf qu’ils n’auront pas besoin de mettre le réveil à 5 heures du matin et qu’ils entreront dans une brocante « avec tous les codes d’un magasin classique ».
Au vide grenier a ouvert ses portes le 7 mai, au 4 rue des Rochettes, entre les centres commerciaux de Steel et de Monthieu.
Ce sont Kahina et Bilele Zaidi, qui gèrent déjà depuis quatre ans le Club Café, place du Peuple, qui ont décidé de lancer ce magasin en franchise. « Bilele est passionné par le monde de l’occasion et on avait envie de travailler dans ce domaine depuis plusieurs années », raconte Kahina Zaidi.
Deux cent cinquante stands à louer sur 1 000 m²
La « brocante 2.0 » du couple propose un espace de 1 000 m² à dominante orange, destiné à abriter 250 stands. « On a installé des étagères et des penderies pour créer des espaces loués pendant une à trois semaines par des particuliers. C’est leur petite boutique, qu’ils agencent comme ils le souhaitent. Ce sont eux qui fixent aussi le prix de leurs objets, avec parfois nos conseils. »
Dont le plus important : « Mettez-vous à la place du client, ne vendez pas des produits abîmés. »
Ensuite, l’équipe de quatre salariés s’occupe de tout. Elle prend en charge l’étiquetage, la pose éventuelle d’un antivol, la mise en avant des produits, jusqu’à leur vente. « On essaye d’aller vers des produits qualitatifs, sans surcharger les rayons, mais en ayant une forte rotation des objets proposés à la vente. »
35 % des gains reviennent au magasin
Au terme de la location, le vendeur vient récupérer les invendus et les gains, dont 35 % reviennent au magasin. « On fait de la prestation de service en offrant un gain de temps et un vrai confort. Tout le monde y trouve son compte. » Sans avoir besoin de se lever aux aurores et en étant « dans l’air du temps » : « C’est une démarche écologique, contre la surconsommation ».
Pour l’ouverture du 78e magasin de la franchise nationale Au vide grenier, les 250 stands et peut-être même un peu plus, sont tous occupés. Et pour cause, l’équipe a mis gratuitement à disposition étagères et penderies lors des trois premières semaines d’ouverture. Avec pour effet d’avoir deux fois plus de demandes que de places.
De 15 euros la semaine à 30 euros pour trois semaines
Pour les déçus, il sera possible de louer par la suite un stand pendant une (15 euros), deux (25 euros) ou trois semaines (30 euros). « Si le vendeur n’a pas rentabilisé sa location, on lui offrira l’espace jusqu’à ce que ça soit le cas », explique Kahina Zaidi.
Livres, jouets, lampes, vêtements, ou encore bijoux et maroquinerie attendent de nouveaux propriétaires derrière les portes d’Au vide grenier.