Saint-Brevin : le maire de ne participera pas à la marche mais prendra la parole

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UN « L’attachement à la République ». Si la maire PS de Nantes Johanna Rolland a appelé, dès le 11 mai, à un rassemblement ce mercredi 24 mai à Saint-Brevin-les-Pins (Loire-Atlantique), c’est avant tout pour montrer « que quand un maire est attaqué, c’est la République qui est en danger ». Le 9 mai, la démission de Yannick Morez a mis en lumière la menace que fait peser l’extrême droite sur l’intégrité des élus, exposés aux intimidations et aux violences. Lui-même avait vu sa maison incendiée après que l’État eut décidé de déplacer le centre d’accueil pour réfugiés. Depuis, la gauche s’est pleinement mobilisée pour dénoncer à la fois les pressions et les attaques de l’extrême droite et la faillite de l’État, qui n’a pas réussi à protéger l’un de ses représentants. Plusieurs personnalités, comme le secrétaire national du PCF Fabien Roussel, le leader des Insoumis Jean-Luc Mélenchon, la numéro 1 des Verts Marine Tondelier et le premier secrétaire du PS Olivier Faure, doivent se joindre au défilé le Mercredi.
De son côté, le maire (diverses droites) a fait savoir dans un communiqué qu’il n’y participerait pas, regrettant « la récupération politique, notamment par l’extrême gauche, de cette marche qui se voulait initialement transpartisane ». Auparavant, la section départementale de l’Association des maires de France, l’AMF 44, avait également annoncé qu’elle ne participerait pas à la marche en raison, là aussi, de la « caractère politique » de mobilisation. Les organisations de gauche appellent au contraire « à un rassemblement large et populaire des forces républicaines ». « C’est quand même paradoxal que ce soit nous, élus de gauche, qui ayons dû monter au créneau pour défendre un projet initié par le ministère de l’Intérieur et porté par un maire divers de droite ! », ironiquement, amèrement, le député FI Matthias Tavel.
Support inexistant à droite
Le conseiller municipal devrait néanmoins s’exprimer avant la marche vers la mairie. Il s’est très peu exprimé jusqu’ici : le 17 mai devant les sénateurs, avant un entretien avec le Premier ministre. Tout en remerciant les élus qui afflueront par centaines dans la commune, flanqués de leur écharpe tricolore, à Saint-Brevin, Yannick Morez ajoute « regrette également la discrétion de la droite sur ce thème ». Force est de constater que des rangs de la majorité à ceux des Républicains (LR), les soutiens au maire démissionnaire ont été timorés, voire inexistants. Sans oublier les élus RN, qui sont restés assis lors de l’hommage qui lui a été rendu à l’Assemblée nationale.
Au micro de France Inter, Johanna Rolland lui a répondu mercredi matin en insistant sur le fait que « plusieurs milliers de personnes de toutes sensibilités » sont attendus à Saint-Brevin ce mercredi et que « Jamais un maire, un élu de la République, ne devrait avoir à choisir entre son mandat et la protection de sa famille ». Pour le maire de Nantes, « C’est un signal très grave de la montée des violences contre les élus mais aussi d’un climat où l’extrême droite joue un jeu et un rôle particulièrement nauséabond dans notre pays ». Finalement, elle refuse « le parallèle politique » cela peut se faire, surtout au sein de la majorité, « entre la France insoumise et l’extrême droite ».
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