Pierre Sage et John Textor après la finale de Coupe de France OL – PSG (Photo de FRANCK FIFE / AFP)
Présent jeudi soir au Parc OL, John Textor n’a que moyennement apprécié la défaite de l’OL face à Besiktas. Le propriétaire américain a eu une discussion avec Pierre Sage dans le vestiaire.
Habituellement toujours souriant et avec une phrase pour son public, John Texteur était plutôt visage fermé jeudi soir au Parc OL. Présent dans les baies Décinoises pour OL – Besiktas (0-1), le propriétaire américain ne s’attendait certainement pas à voir ses joueurs perdre face au club turc après une telle domination. Comme tout le groupe lyonnais, il y avait de la frustration et logiquement, ce n’était pas l’ambiance des grands soirs dans le vestiaire de l’OL.
Comme d’habitude, Texteur est venu saluer les joueurs et le staff technique, mais une discussion a également eu lieu. « Si les murs avaient vraiment des oreilles, la question ne se poserait pas, on aurait tout entendu, sourit Pierre Sage ce vendredi en conférence de presse. Il s’agit d’une phase de reporting qui a normalement lieu entre le salarié et son employeur à la fin du travail. Il est donc logique que nous ayons discuté de nos pratiques professionnelles et de la manière de la mener car il attend de nous que nous soyons efficaces et je suis content, car cela nous interpelle. »
« C’est normal qu’il pose ce genre de questions. »
Déjà très présent dans le recrutement deOL ces derniers mois, John Texteur a donc cherché à avoir des explications sur certains choix. Qu’est-ce qui suggère qu’il interfère également dans le sport ? Rocher Sage désamorcé rapidement l’éventuelle bombe, même si le timing n’est pas forcément le plus opportun au sortir de la défaite. « Nous sommes comme vous lors de vos entretiens annuels. Vous faites rapport sur vos activités professionnelles et là, c’est pareil. Donc effectivement, il s’agit de la façon dont on joue, de la façon dont on dirige notre effectif, de la façon dont je gère le coaching dans le match. C’est normal pour » Chaud ou pas, ce n’est jamais le bon moment, c’est juste le bon moment. «