Après l’attaque massive sur le réseau SNCF, une première piste semble orienter les enquêteurs. L’extrême gauche pourrait être impliquée, notamment au vu du modus operandi observé.
17:51 – Qui est derrière le sabotage ?
Pour l’heure, l’identité des saboteurs est inconnue, mais des hypothèses commencent à émerger. Sur X, Marine Le Pen estime que « depuis trop d’années, les violences et les sabotages contre les biens publics sont devenus des modes opératoires courants de la mouvance d’extrême gauche ». Gabriel Attal, le Premier ministre démissionnaire, appelle à rester « prudent » quant à l’identité des auteurs des actes. Il assure vouloir laisser l’enquête suivre son cours avant d’accuser qui que ce soit.
17h32 – François Ruffin : « Le réseau ferroviaire est notre patrimoine commun »
« Le réseau ferroviaire est notre patrimoine commun. Le saboter, c’est s’attaquer au travail de milliers de cheminots qui l’entretiennent chaque jour, qui maintiennent le pays debout. Et c’est s’attaquer aux millions d’usagers, aux joies simples de l’été. Courage aux voyageurs bloqués. Reconnaissance aux agents mobilisés » a écrit ce vendredi après-midi sur X, le député de la 1ère circonscription de la Somme, François Ruffin.
17h19 – Un nouveau plan de transport dévoilé à 17h30 par la SNCF
Un nouveau plan de circulation doit être annoncé cet après-midi vers 17h30, mais « globalement, il nous faut deux jours » avant de pouvoir espérer un retour à la normale, a annoncé le PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, lors d’un point presse. Il devait initialement être dévoilé en début d’après-midi, vers 14 heures
16h44 – Nouveau point sur la situation de la SNCF
La SNCF propose un nouveau point sur la situation en temps réel de ses trains sur le réseau social X.
16h31 – « Beaucoup de moyens » déployés par Gérald Darmanin
« Nous avons déployé beaucoup de moyens pour savoir qui a fait ça (…) nous sommes concentrés pour voir si nous pouvons arrêter ces auteurs » a déclaré le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin ce vendredi après-midi, au sujet des actes de sabotage sur le réseau SNCF TGV. En revanche, cela n’aura « aucune conséquence sur la cérémonie d’ouverture » a-t-il indiqué pour rassurer le plus grand nombre à moins de quatre heures du début de la cérémonie d’ouverture du Jeux Olympiques de Paris 2024.
16h10 – Le CNOSF « condamne ces actes », mais « l’enthousiasme est intact »
« Notre enthousiasme est intact, nous allons avoir des Jeux Olympiques. On a déjà vu l’ambiance avec le handball par exemple jeudi. On sait qu’un certain nombre (de personnes) n’aime pas les Jeux Olympiques mais ils sont largement minoritaires (…) On condamne ces actes mais tous les scénarios ont été envisagés et on voit que des actions coordonnées ont été mises en place pour y répondre. Oui c’est regrettable, on condamne mais ça n’a pas empêché l’enthousiasme. On va avoir de beaux Jeux Olympiques et on va essayer de passer entre les mailles du filet ce vendredi soir » a déclaré David Lappartient, patron du CNOSF (Comité national olympique et sportif français) en marge de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris, depuis le Club France.
15h50 – Amende, prison… Que risquent les auteurs de sabotages ?
Pour rappel, le parquet de Paris a pris en charge « au titre de la Junalco (Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée) l’ensemble des dégradations volontaires causées aux sites SNCF » a indiqué la procureure de Paris, Laure Beccuau dans un communiqué. Mais alors, que risquent les auteurs des sabotages ?
Pour le premier chef d’inculpation, dégradations de biens de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation, les auteurs encourent 15 ans de prison et 225 000 € d’amende. Pour le second, dégradations et tentatives de dégradations par moyen dangereux en bande organisée, la peine peut atteindre 20 ans de prison et 150 000 € d’amende. Pour le chef d’inculpation d’« atteintes à un système de traitement automatisé de données en bande organisée », les auteurs encourent 10 ans de prison et 300 000 € d’amende. Enfin, pour association de malfaiteurs en vue de commettre ces crimes et délits, les tribunaux peuvent prononcer une peine pouvant aller jusqu’à 10 ans de prison et 150 000 € d’amende.
15h31 – Les sportifs français « pas concernés » par les perturbations de la SNCF
Ce vendredi, le président du Comité olympique français, David Lappartient, a indiqué que les athlètes français n’avaient pas été « impactés » par les perturbations liées à l’attaque massive sur le réseau TGV de la SNCF. « De nombreux athlètes sont déjà arrivés », a-t-il expliqué. Donc, « à ma connaissance, je n’ai pas d’informations de sportifs qui auraient été bloqués par cela ». « Notre équipe n’est pas impactée par ces blocages, que nous condamnons », a-t-il conclu.
15h13 – Les équipes de SNCF Réseau « à pied d’oeuvre »
« Nos équipes sont à pied d’oeuvre pour réparer les dégâts causés par les incendies criminels dans les postes de signalisation des lignes LGV concernées. Les câbles de chaque armoire électrique sont remplacés et testés un par un », précise SNCF Réseau sur X. Une vidéo de plusieurs agents de la gare de Courtalain en train de réparer les câbles a également été publiée sur le réseau social.
15:01 – Comment suivre l’évolution du trafic SNCF ?
Ce vendredi 26 juillet, de nombreux trains TGV et Ouigo sont retardés ou annulés en raison d’une attaque d’ampleur nationale sur les grandes lignes de la SNCF. Quels trains sont retardés ou annulés ? Quel train circule encore ? Pour tout savoir en temps réel, vous pouvez dès à présent consulter notre flux live dédié ci-dessous :
14h44 – Quel impact sur la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques ?
Alors qu’un grand nombre de voyageurs prévoient de converger vers la capitale ce vendredi pour la cérémonie d’ouverture des JO de Paris, « tous les clients seront informés par SMS du mouvement de leurs trains » indique le groupe SNCF. Tous les billets seront « remboursables ». De son côté, le président du Comité international olympique Thomas Bach a déclaré avoir « pleine confiance dans les autorités ». « Toutes les mesures sont prises et les autorités françaises sont assistées par 180 autres services de renseignement dans le monde », a-t-il ajouté dans les colonnes de France Info.
14h24 – Le préfet de Saône-et-Loire renforce la sécurité de la LGV-Est dans le département
Dans un communiqué, le préfet de Saône-et-Loire, Yves Séguy, a indiqué avoir pris plusieurs mesures pour renforcer la surveillance de l’ensemble du réseau LGV-Est qui traverse le département. « Des patrouilles physiques de police et de gendarmerie sont déployées pour assurer la sécurité des sites sensibles. Par ailleurs, une surveillance aérienne est assurée par l’hélicoptère de la gendarmerie ainsi que par des drones du service départemental d’incendie et de secours », peut-on lire.
14h15 – 25% des trains Paris-Londres annulés
25% des trains Eurostar entre Paris et Londres seront supprimés ce vendredi 26 juillet, suite à une série d’actes de sabotage sur le réseau TGV de la SNCF, a annoncé la compagnie franco-britannique à l’AFP.
14:13 – « Les travaux dureront probablement toute la journée »
« Les travaux vont probablement durer une journée et peut-être plus », concernant « le retour à la normale, je ne peux pas vous le dire », a indiqué ce vendredi en début d’après-midi, le directeur de l’axe TGV Atlantique, Franck Dubourdieu lors d’un briefing depuis la gare Montparnasse. « Il faut trouver tous les experts capables de réparer, les pièces et les outils (…) il faut trouver un moyen de faire circuler les trains TER et TGV sur des lignes qui ne sont pas prévues pour cela. L’enjeu majeur ici est d’informer les clients sur le trafic », a-t-il poursuivi.
14h06 – « Aucun impact sur la cérémonie » d’ouverture des JO, assure Anne Hidalgo
La maire de Paris, Hanne Hidalgo, a assuré que l’attaque massive contre la SNCF n’aurait « aucune incidence sur la cérémonie d’ouverture » des JO de Paris. « Elle n’a aucune conséquence sur le réseau de transport » en région parisienne. « C’est un sabotage », a-t-elle toutefois déclaré, à l’issue d’une rencontre avec le roi d’Espagne, Felipe VI.
Le réseau SNCF a été victime de plusieurs actes de sabotage sur son réseau TGV dans la nuit du jeudi 25 au vendredi 26 juillet. Dans un communiqué, la compagnie ferroviaire a indiqué que des « incendies volontaires ont été allumés pour endommager (leurs) installations ». Les lignes TGV Atlantique, Est et Nord ont été touchées, entraînant des retards et des suppressions de trains à destination ou en provenance des gares Montparnasse, Nord et Est. Le trafic a commencé à reprendre en début d’après-midi. Un « acte de malveillance » a été déjoué pour le réseau Sud-Est, ce qui signifie que la gare de Lyon n’a pas été impactée.
Le ministre des Transports démissionnaire, Patrice Vergriete, a expliqué à la presse que « tous les éléments dont nous disposons montrent que les actes sont délibérés », et a confirmé qu’une enquête était en cours. Selon Gabriel Attal, « nos services de renseignement et nos forces de l’ordre sont mobilisés pour retrouver et punir les auteurs de ces actes criminels ».
Pour l’heure, l’identité des saboteurs est inconnue, mais certains émettent des hypothèses. C’est le cas de Marine Le Pen, qui estime sur X que : « depuis trop d’années, les violences et les sabotages contre les biens publics sont devenus des modes opératoires courants de la mouvance d’extrême gauche », après que l’enquête a mis en évidence le fait que certains points du mode opératoire peuvent rappeler des méthodes déjà utilisées par l’extrême gauche. Le Premier ministre démissionnaire appelle de son côté à rester « prudent » quant à l’identité des saboteurs. Il assure vouloir laisser l’enquête suivre son cours avant d’accuser qui que ce soit.
GrP1