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Sa veuve accuse la France d’avoir « tué son tendre époux » par « son excès de tolérance »

Une voiture de police, le 7 mai 2006 à Eyguières (photo d'illustration).

La cérémonie d’hommage à Eric Comyn, le policier décédé après avoir refusé d’obtempérer à Mougins (Alpes-Maritimes), s’est tenue mercredi 28 août à Mandelieu-la-Napoule. Dans un discours émouvant, sa veuve, Harmonie Comyn, a accusé la France d’avoir « a tué (son) tendre mari ». « Je le dis haut et fort, la France a tué mon mari par son insuffisance, son laxisme et son excès de tolérance », elle a dit dans son discours.

Son mari, un gendarme de 54 ans, est décédé à Mougins (Alpes-Maritimes) près de Cannes, lundi soir, après avoir refusé de se soumettre à un contrôle routier. La victime, un cadre du peloton de gendarmerie motorisée, a été violemment percutée à la sortie de l’autoroute A8 vers 20h40, lorsqu’une personne conduisant une BMW noire a refusé de s’arrêter lors de ce contrôle de routine, a expliqué la gendarmerie. L’homme a pris la fuite avant d’être interpellé quelques heures plus tard à Cannes.

Gérald Darmanin a apporté des précisions sur l’identité du suspect, mardi sur BFM-TV. L’homme interpellé est un « Cap-Verdien en situation légale »qui avait commis dans le passé « de nombreuses infractions au code de la route, y compris des refus d’obtempérer ».

« 1981 n’aurait jamais dû arriver »

« Pourquoi laisse-t-on ce récidiviste circuler librement ? Quand nos législateurs ouvriront-ils vraiment les yeux ? Doivent-ils être directement concernés pour agir ? » demande-t-elle d’une voix émue.

La veuve précise, à propos du suspect arrêté, qu’elle « Ne parlez pas d’un étranger, mais d’un récidiviste ». « Quelle est la prochaine étape pour ce meurtrier ? »elle demande. Report immédiat en attendant le procès, trois repas chauds par jour, aide sociale dans les prisons, où les retraités qui ont cotisé toute leur vie professionnelle doivent potentiellement retourner au travail pour avoir trois repas par jour « , raconte la veuve du gendarme.

« 1981 n’aurait jamais dû arriver »elle le répète deux fois de suite, en référence à l’année où la peine de mort a été abolie.

La séquence, diffusée par BFM-TV, a été largement relayée sur X par des personnalités d’extrême droite, comme le président du Rassemblement national Jordan Bardella et le président de la Reconquête Eric Zemmour.

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Le monde

Cammile Bussière

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