Le deuxième jour du procès de Joël Le Scouarnec, jugé depuis lundi par la Cour pénale de Morbihan pour viol et agressions sexuelles sur 299 victimes, sondera mardi la personnalité de l’ancien chirurgien, notamment avec le témoignage attendu de son ex-mari.
Au lendemain d’un premier jour, principalement consacré aux aspects techniques, le jour de mardi promet un moment fort de l’essai autour de la personnalité de l’ancien médecin. Va défiloir un enquêteur de la personnalité à la barre, mais surtout les trois enfants et l’ex-femme de Joël Le Scouarnec.
Ce dernier prétend ne jamais avoir eu le moindre soupçon du pédocme de son mari, malgré les écrits de ce dernier quittant le contraire, et une première condamnation du chirurgien pour la détention d’images pornographiques juvénières en 2005, déjà à Vannes.
«Je n’étais pas au courant de ses inclinations, de ses poupées. Je n’étais au courant de ses cahiers après son arrestation »Elle a assuré début février dans une interview avec le Daily Ousest-France.
«C’est le docteur Jekyll et Mister Hyde. Je me demandais comment je ne pouvais rien remarquer. C’est une terrible trahison qu’il nous a donnée à moi et à mes enfants »Elle a ajouté.
En réponse à ces déclarations, trois nièces et la fille de l’ami d’un ami de Joël Le Scouarnec, dont les faits pour deux des nièces ont été jugés à Scetes en 2020, a demandé vendredi dans un communiqué transmis par son avocat Me Nathalie Bucquet, a fait « Restaurez la vérité dans ce cas »dénonçant le » silence « de l’ex-femme.
La Commission indépendante sur l’inceste et la violence sexuelle contre les enfants (ciivise) a également déploré dans un communiqué de presse « La première violence (avait) est restée dans la famille et n’avait pas été signalée: ils auraient dû être immédiatement transmis aux autorités judiciaires pour que le criminel soit arrêté ».
Lundi, l’accusé de 74 ans -old vêtu d’une veste noire, a parlé pour la première fois.
« Si je me compare devant vous, c’est en effet un jour, alors que pour la plupart, ils n’étaient que des enfants, j’ai commis des actes odieux »Il a dit à la fin de l’audience, d’une voix hésitante.
« Je suis parfaitement conscient aujourd’hui que ces blessures sont inefficaces, irréparables, je ne peux pas y retourner »Il a ajouté, disant vouloir « Assumer la responsabilité » de ses actions et « Les conséquences qu’ils ont pu avoir et qu’ils peuvent avoir toute leur vie ».
Lors d’une remarque d’introduction, le président du tribunal d’Aude Buresi a assuré à l’accusé que «Avant cette cour, vous n’êtes ni un objet de curiosité, ni un sujet d’étude, ni un débat social. Mais un plaideur avec un certain nombre de droits ».
À la fin du résumé de l’affaire, Mme Buresi a constitué les noms des 299 victimes, la plupart mineures au moment des faits.
Pendant ce nom Litany, «Il a été très touché, très tiré, très digne aussi, en tout cas au plus fort des problèmes. Il n’y a pas du tout le souhait de vous jeter, de minimiser, de s’implanter derrière votre petit doigt « dit l’avocat de l’accusé, moi Maxime Tessier.
Pour l’une des victimes, Amélie Lévêque, 42 ans, «La liste des noms, je me sentais comme si j’étais à la liste des noms du Bataclan. J’ai trouvé que c’était très émouvant, très lourd, très long. Et en même temps, cela montre également qu’il y a beaucoup de victimes et cela montre l’étendue de toute cette affaire ».
Selon moi, Cécile de Oliveira, qui défend d’autres victimes, Joël Le Scouarnec réagit « Sur un ensemble de crimes et de crimes qui sont accusés, qui est une litanie extrêmement longue (…) et je dirais qu’il réagit de manière ultra adaptée, car je pense que c’est un homme qui sait s ‘s’adapter à une manière exceptionnelle ».
Piles de dossiers dans la salle d’audience de la Cour pénale de Vannes, 24 février 2025 / Damien Meyer / AFP
L’audience lundi a été principalement occupée par des aspects techniques du procès. Il a donné naissance à un laissez-passer d’armes entre les avocats des partis civils, certains dénonçant la constitution des partis civils du Conseil national de l’Ordre des médecins (CNOM) et du Conseil départemental de l’Ordre des médecins de Morbihan, dont ils critiquent l’inaction .
L’avocat Negar Haeri a rappelé que le CNOM « Défend les intérêts collectifs de la profession, qui ont été souillées par les actes allégués contre Joël Le Scouarnec, le lieu du Conseil est donc sur le banc des partis civils aux côtés des victimes ».
L’ancien chirurgien a rencontré des carnets et dépose le nom, l’âge et l’adresse de ses victimes ainsi que la violence infligée, souvent sous le couvert d’un geste médical.
Ses journaux intimes et l’ampleur sans précédent de cette affaire ont été découverts lors d’une perquisition à son domicile en 2017, après que son voisin de six ans l’a dénoncée avec ses parents pour viol.
Déjà condamné en 2020 à Saintes (Charite-Maritime) à 15 ans de prison pour viol et agression sexuelle sur quatre enfants, dont deux nièces, l’ancien médecin est maintenant jugé pour des actes perpétrés entre 1989 et 2014 dans des hôpitaux à l’ouest de la France.
Au total, Joël le Scouarnec, qui prétend être « Pédophile » Pendant des décennies dans ses cahiers, sera jugé pour 111 viols et 189 agressions sexuelles, aggravées par le fait qu’il a abusé de sa fonction de médecin et qu’il a commis entre 1989 et 2014. Il a fait face à 20 ans d’emprisonnement.
Verdict attendu le 6 juin.
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