Le cas du suicide de Lindsay, 13 ans, emblématique du harcèlement scolaire, était parvenu au ministère de l’Éducation nationale. Le contenu de la lettre a ému l’opinion publique il y a un peu plus d’un an. On pouvait y lire : « Je suis désolé d’avoir fait ça mais je n’en pouvais plus des insultes matin et soir, des moqueries, des menaces. » Cette lettre d’adieu manuscrite, attribuée à l’époque à Lindsay, aurait en réalité été rédigée par « sa meilleure amie » selon les révélations faites par Le Parisien.
Un graphologue, mandaté par le juge d’instruction, a comparé les écrits de Lindsay, une écolière de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais), et de sa meilleure amie. Il établit « formellement » que l’auteur de la lettre est bien le second.
Découvert sous le matelas de Lindsay trois mois avant son suicide, il a été remis à la police par le beau-père de l’adolescente. Un passage de cette lettre faisait également référence à cette amie : Il était mentionné « Il faut faire attention à elle et à ce qui pourrait lui arriver. »
L’avocat de la famille de Lindsay, très « surpris » par cette nouvelle, ajoute que « cela ne remet pas en cause le harcèlement dont Lindsay a été victime. L’avocat précise au Parisien qu' »il ne faut pas tirer des conclusions hâtives sur les circonstances de la rédaction de cette lettre ». Selon les informations du Figaro, l’ami en question devrait être entendu prochainement.