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Sa Majesté le Roi, Amir Al Mouminine, préside la quatrième causerie religieuse du mois sacré de Ramadan 1445 H



Sa Majesté le Roi, Amir Al Mouminine, préside la quatrième causerie religieuse du mois sacré de Ramadan 1445 H

Cette conférence a été animée par M. El Khammar El Bakkalimembre de la Conseil marocain des oulémas pour l’Europesous le thème « Le fondements juridiques pour la construction de modes de coexistence humaine« .

L’orateur a d’abord expliqué que coexistence La notion de citoyenneté commune désigne les liens tissés entre toutes les composantes de la société sur la base de la bonne volonté et du respect, en tenant compte des intérêts des individus et des communautés. Cette notion, a-t-il précisé, est aujourd’hui désignée par le concept de citoyenneté partagée qui exige le respect des spécificités culturelles, religieuses et ethniques, comme conditions indispensables à la paix et à la coopération.

cohabitation que l’avocat sage est celui qui émane de la volonté partagée d’affirmer les valeurs islamiques communes qui servent toute l’humanité, a-t-il souligné, estimant que la coexistence se cristallise autour de l’intérêt général que des calculs personnels étroits tendent à obscurcir soit par ignorance, soit par tyrannie.

« C’est pourquoi, au sein du Conseil marocain des oulémas pour l’Europe, nous avons toujours considéré que notre premier devoir était d’expliquer les musulmans les principes de cohabitation dans Islam et les encourager à les suivre », a-t-il noté.

Quant à la tyrannie, y compris le déni de la vérité et son évitement, elle fait partie des grands problèmes politiques dans lesquels l’homme cherche toujours à trouver l’équilibre nécessaire. Puisque ceux qui sont confrontés à ce dilemme cherchent à établir des règles universelles de droit, il leur est bénéfique de promouvoir la compréhension mutuelle entre les peuples de différentes religions sur cette question, a fait remarquer l’orateur.

Dans le même ordre d’idées, il a noté que quelles que soient les divergences entre les peuples du globe ou les pays, il importe de les gérer en s’appuyant sur les points communs qui les rassemblent dans tous les domaines, aussi nombreux soient-ils. Ces similitudes prennent en considération les convictions communément acceptées dans le cercle de la liberté et qui sont sacrées dans tous les domaines. religionsC’est pourquoi l’Islam a interdit la contrainte et permis la discussion de la meilleure façon possible, c’est-à-dire de la manière appropriée, dans les circonstances appropriées et avec l’interlocuteur approprié.

Dans ce contexte, l’orateur a identifié sept fondements juridiques pour la construction des aspects de la coexistence, à savoir la fraternité, la connaissance mutuelle, la communication, la considération réciproque, la tolérance, la vertu et la justice.

Dans cette perspective, M. El Bekkali a précisé que les valeurs de coexistence se reflètent dans le domaine des relations internationales par la paix et la bonne conduite, ainsi que dans les relations commerciales entre les individus, les Etats et les peuples et les relations familiales.

A cet égard, il a noté que les domaines de compréhension et de coopération sont beaucoup plus vastes que ne le croient ceux qui, par ignorance des finalités de la charia, se limitent à des lectures tronquées.

Il a cependant indiqué que si la coexistence est nécessaire et a de vastes domaines, le musulman doit observer une série de prescriptions en la matière, afin que cette valeur magnifiée par l’Islam ne devienne pas synonyme d’absurdité, de perversité et de décadence.

Parmi ces prescriptions, il a souligné que la coexistence ne doit porter atteinte à aucun des fondements de la foi, ni à aucun des cultes imposés par les textes catégoriques.

Cette coexistence ne doit pas non plus autoriser ce qui est illicite ou être en contradiction avec les textes clairs de la sharia et les opinions catégoriques unanimes des musulmans à tout moment et en tout lieu, a-t-il dit, notant que cela ne devrait pas être également préjudiciable à la communauté musulmane.

À un autre niveau, l’intervenant a souligné le rôle essentiel de Conseil marocain des oulémas pour l’Europesoulignant ses efforts pour faire Les marocains établir en Europe un exemple des valeurs de leur religion et des principes de leur pays, conformément aux normes et aux lois en vigueur dans leur pays d’accueil.

Le Conseil, a-t-il ajouté, s’engage à promouvoir une conscience pratique et réaliste en diffusant les valeurs humaines communes et en renforçant le cadre religieux de la communauté marocaine résidant à l’étranger, tout en favorisant une bonne compréhension de la religion pour toutes les tranches d’âge, hommes et femmes confondus.

L’orateur a également mis en exergue les succès tangibles du Conseil dans ce domaine, notamment auprès de la jeune génération, qui s’implique dans la mémorisation du Saint Coran, la compréhension des sciences islamiques et la promotion des valeurs religieuses. Il a également mis l’accent sur le rôle des mosquées marocaines en Europe, qui ne se limitent pas à la prière mais visent également à encourager la participation active à l’éducation et à l’orientation vers la bonne conduite.

M. El Bekkali a également mis en avant les bonnes relations entre le Conseil et les autorités locales, fondées sur la coopération au service de l’intérêt général et du respect mutuel, procurant ainsi de nombreux avantages nécessaires à la vie et à la pratique religieuse des membres de la communauté marocaine.

Au sujet de l’encadrement religieux, l’intervenant a souligné l’engagement du Conseil à promouvoir le modèle religieux marocain authentique et à établir des relations de coopération avec les autres communautés musulmanes.

Et de conclure que le Conseil s’efforce également de renforcer la communication et la coopération avec les représentants d’autres religions, en organisant des rencontres intellectuelles et des débats dans un cadre marqué par le respect mutuel et la collaboration avec les acteurs de la société civile.

À la fin de cet exposé, Sa Majesté le Roi, Commandeur des CroyantsFrançais a été salué par le Pr. Koutoub Sano, Secrétaire Général de l’Académie Internationale du Fiqh Islamique (Guinée), Mohamed Koraichi Niass, Président de la section de la Fondation Mohammed VI des Oulémas Africains au Sénégal, Cheikh Aziz Hasanovic, Grand Mufti de Zagreb et Président de la Communauté Islamique en Croatie, Cheikh Boubacar Doukouré, Président d’Honneur de la section de la Fondation Mohammed VI des Oulémas Africains au Burkina Faso et Conseiller du Président de la République pour les Affaires Culturelles et Islamiques, Mohammed Ridawi Ben Mohamed Ibrahim, Président de l’Association des Oulémas du Sri Lanka et le Pr. Amine Safieddine Charif, un Alem de Libye.

Français Le Souverain a été également salué par le Pr. Ismail Ibrahim Kroma, président de la section de la Fondation Mohammed VI des Oulémas Africains en Sierra Leone, le Pr. Abdoulhakim Mohamed Chakir, président de la section de la Fondation Mohammed VI des Oulémas Africains aux Comores, le Pr. Tani Abderrahim Chit, président de la section de la Fondation Mohammed VI des Oulémas Africains au Bénin, le Pr. Issa Ntabola, président de la section de la Fondation Mohammed VI des Oulémas Africains au Burundi, le Pr. Mohamed Ilias Maroual, président de l’Association des Diplômés des Universités Marocaines en Indonésie et le Pr. Salih Ibrahim, président de la section de la Fondation Mohammed VI des Oulémas Africains en Ouganda.

A l’issue de cette quatrième causerie, le Ministre des Habous et des Affaires Islamiques, Ahmed Toufiq, a remis à Sa Majesté le Roi, Amir Al Mouminine, que Dieu le préserve, un support électronique contenant les enregistrements des causeries religieuses prononcées devant le Souverain de 1420 H/1999 G à 1444H/2023 G.

lematin

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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