L’abbé Pierre est accusé de violences sexuelles par plusieurs femmes, ont annoncé mercredi Emmaüs et la Fondation Abbé-Pierre.
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« J’ai du mal à y croire, je suis dévastée »a déclaré Annie Porte, filleule de l’abbé Pierre et premier enfant né dans une cité Emmaüs en 1951 à Laval (Mayenne), mercredi 17 juillet, sur France Bleu Mayenne, après la révélation de témoignages faisant état de faits d’agressions sexuelles commis par l’abbé Pierre sur plusieurs femmes.
Figure emblématique de la lutte contre l’exclusion, l’abbé Pierre, décédé en 2007, est accusé par plusieurs femmes d’agressions sexuelles commises entre la fin des années 1970 et 2005, selon un rapport indépendant commandé par Emmaüs International, Emmaüs France et la Fondation Abbé Pierre et publié mercredi.
Celui qui a partagé la couverture de Paris Match avec l’abbé Pierre en 1954 on dit « surpris par ces accusations ». « C’est facile de salir l’abbé Pierre, de dire des choses sur lui, il est mort, il ne peut pas se défendre »elle dénonce. Elle assure qu’elle n’a pas « Jamais » a dû endurer un comportement inapproprié de la part de son parrain alors qu’il était en vie.
« J’ai passé beaucoup de temps avec lui, je suis allé en vacances chez lui, je n’ai jamais eu de problèmes de ce genreelle dit. Nous l’avons accueilli dans notre famille, il n’y a jamais eu rien. Il s’est toujours comporté comme un grand-père, quelqu’un de très gentil, correct. » Annie Porte nous appelle toujours à « Écoutez ces femmes, qui ont le droit de parler, de s’exprimer ». « Mais personnellement, je n’y crois pas. »conclut-elle.