Un effort important pour faire sortir l’argent de Russie. À partir de 1euh En septembre, la BCE exige que les banques européennes encore actives dans ce pays cessent leurs paiements internationaux. Conséquence : en pleine torpeur estivale, Raiffeisen (RBI), la banque européenne la plus active en Russie, a envoyé un courriel à ses clients pour annoncer qu’elle allait couper les flux en provenance de Russie d’ici deux semaines. Ses activités seront restreintes « à un nombre limité de clients sélectionnés selon les critères imposés par la BCE », justifie le groupe autrichien dans sa lettre.
Une décision qui frappe durement les entreprises occidentales encore présentes en Russie. Selon le comptage de l’Institut KSE, entité de l’Université d’économie de Kiev, elles seraient encore 1.674, dont près de 90 françaises, comme Auchan et Leroy Merlin. « La plupart des grands groupes français des secteurs épargnés par les sanctions, comme la santé ou l’agroalimentaire, travaillent avec RBI », explique un membre de l’Association française des trésoriers d’entreprise (AFTE).
