Au terme d’un match riche en rebondissements, Marseille s’est imposé face à Lyon au Groupama Stadium (2-3). Retrouvez les hauts et les bas de ce choc olympique.
Hauts
Certes, il a encaissé deux buts. Mais Geronimo Rulli a réalisé une énorme prestation lors de ce match complètement fou remporté par l’OM. L’international argentin, pas franchement rassurant sur son premier ballon puis sauvé par sa barre, a ensuite enchaîné les interventions salvatrices, alors que son équipe reculait face aux attaques lyonnaises. L’ancien Montpelliérain a notamment écœuré Lacazette, dont il a arrêté le penalty en toute fin de première période. Rassurant pour ses coéquipiers, par ses arrêts mais aussi par ses propos, Rulli a clairement joué son meilleur match de la saison.
A 1-0 pour l’OL en seconde période, l’issue du match ne semblait plus faire de doute. C’était sans compter sur les ressources marseillaises, et l’apport des hommes lancés par Roberto De Zerbi en cours de jeu. Longtemps indésirable sur la Canebière, Pol Lirola a complètement relancé le match. Son égalisation à sang froid et sa passe décisive pour Garcia ont redonné du souffle à une équipe olympienne jusque-là inoffensive en seconde période. Puis Jonathan Rowe a porté le coup de grâce. Suite au but de Cherki, le joueur prêté par Norwich a définitivement éteint le Groupama Stadium en trompant Perri d’une frappe sublime depuis l’entrée de la surface. Les supporters marseillais ne sont pas prêts d’oublier son premier but avec l’OM.
Il n’a rien à se reprocher. Titulaire dans l’entrejeu lyonnais aux côtés de Matic et Veretout, Corentin Tolisso est à l’honneur d’une très belle prestation. Le champion du monde 2018, à l’origine du premier carton jaune de Balerdi, a débuté ce match avec une belle énergie. Essentiel à la récupération et dans la construction du jeu. Son alternance entre jeu court et jeu long a fait mal à la défense marseillaise. Malchanceux sur une occasion sauvée de justesse par Rongier, c’est lui qui a fait rater le penalty à Lacazette. Il a également réalisé un arrêt sur la ligne sur un tir de Koné en première période. Omniprésent.
Les flops
Battu pour la troisième fois de la saison, en cinq rencontres, l’OL a payé cher son manque d’efficacité offensive. Les attaquants lyonnais ont enchaîné les occasions mal négociées. A l’image de Lacazette, muet depuis le début de saison. Mobile mais brouillon dans ses passes, le capitaine lyonnais a échoué sur penalty en fin de première période, avant de perdre un autre duel face à Rulli avant l’heure de jeu. Orban et Mikautadze n’ont pas su compenser les manques de leur capitaine, manquant également de précision dans le dernier geste.
L’OM se souviendra longtemps de cette victoire obtenue in extremis après avoir joué à égalité pendant près de 85 minutes ! La faute à l’expulsion de Balerdi, averti à deux reprises lors d’un début de match électrique. Promu capitaine mais repositionné dans un rôle inhabituel de latéral droit, le défenseur argentin a perdu son sang-froid d’entrée et est rentré prématurément aux vestiaires, pour une interférence illégale sur Tolisso puis Lacazette. Ses coéquipiers s’en sont tirés miraculeusement, mais le joueur de 25 ans a potentiellement perdu beaucoup de crédit auprès de son entraîneur. Il sera d’ores et déjà suspendu pour le déplacement à Strasbourg le week-end prochain.
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