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RUGBY. TOP 14. Le Stade Toulousain sauve les meubles : arrache la victoire contre le Racing 92

Choc à Créteil ce samedi en ouverture de la 11e journée de Top 14 entre le Racing 92 et le Stade Toulousain. Leader du championnat, Toulouse n’a pas fait le déplacement vide pour affronter les Franciliens. Pas de Dupont sur la feuille de match. Mais Mola comptait encore plusieurs joueurs du XV de France dont Thomas Ramos et Romain Ntamack. Le premier en défense, le second en ouverture pour mener les Rouge et Noir vers une nouvelle victoire face aux Ciel et Blanc. Pour rappel, Toulouse restait sur six victoires consécutives face à l’équipe francilienne. Lequel a eu du mal à rentrer dans son match avec un premier penalty encaissé, un ballon bloqué et un en-avant sous la houlette de Chocobares. Si Ramos a raté sa première tentative lointaine, il n’a pas raté la seconde à 22 mètres des perches (0-3, 4e). Un début totalement en faveur des visiteurs.

Le Stade Toulousain entre ses mains

Ce n’est qu’à la 10e minute que les Racingmen entrent enfin dans le camp toulousain. Mais ils n’ont pas réussi à concrétiser cette première incursion. Pire, ils enchaînent les erreurs (5) et offrent un nouveau coup de pied facile à Ramos (0-6, 13e). Sans paniquer, le leader du championnat a profité des erreurs adverses pour conserver la tête (68% de possession, 58% d’occupation) et jouer intelligemment. Comme cette tentative de drop de Ntamack à la 20e. Malgré les envies de chaque côté, les 20 premières minutes furent encore brouillonnes. Pour Mola, ses hommes manquaient de patience et de mouvement pour prendre le dessus sur la défense locale. Lequel a eu le dernier mot sur une longue séquence offensive du Stade Toulousain.

Juste derrière, le Racing a failli marquer le premier essai du match. Une première fois par Habosi en marge. Puis une seconde en l’espace de quelques secondes sur un ballon perdu en touche par Toulouse. Une belle réaction des locaux comme cette grosse percussion de Tuisova sur Ntamack. Mais qui a été rapidement stoppée par ce carton jaune adressé à Dayimani pour fautes à répétition. Et cette fois, les hommes d’Ugo Mola n’ont pas manqué l’occasion de punir leurs adversaires.. Willis marque fort (0-11). A l’inverse, les protégés de Lancaster gaspillaient de nouvelles munitions à proximité du but toulousain. Puis concède un 10e penalty quelques minutes avant la pause. Heureusement pour eux, le Stade a également manqué le cadre dans la surface de but.

Le réveil du Racing 92

Dès la reprise, les locaux bénéficiaient d’un penalty, mais aux 50 mètres, Le Garrec ne parvenait pas à ajuster la mire. Pourtant, le Racing 92 était visiblement revenu avec de meilleures intentions. Poussant Toulouse à commettre des erreurs à plusieurs reprises alors qu’ils n’avaient encaissé que trois penaltys lors du premier acte. Une bonne entame récompensée par un essai de Tarrit sur ballon porté (7-11, 47e). Alors qu’ils étaient dominants, les Toulousains ont vu les Racingmen revenir dans la partie. La faute du petit scories. Le genre d’erreurs qui ne plaisent pas à Mola. Et ce qui a poussé le responsable à porter un toast contre Chocobares. La double pénalité pour les visiteurs avec l’essai de Joseph qui permet au Racing 92 de prendre l’avantage, 14 à 11.

Le Stade Toulousain n’y arrive plus

Toulouse a eu l’occasion de reprendre l’avantage, mais Ramos a essuyé un troisième échec face aux Polonais. Les points auraient pu coûter cher en fin de partie. D’autant que les Rouge et Noir évoluaient à 14 et semblaient manquer de solutions pour inscrire un troisième essai. Un quart d’heure avant la sirène, on avait du mal à reconnaître le champion de France. Bousculés dans les mêlées, pas vraiment inspirés derrière, les Toulousains ont eu toutes les difficultés du monde à faire la différence. En face, les Racingmen, tel un Joseph monstrueux, semblaient avoir plus d’envie et d’énergie. Un temps fort validé par le pied de Le Garrec (17-11, 67e).

Malgré cette nette domination du Racing 92 dans ce deuxième acte, les visiteurs ont finalement retrouvé un second souffle. Avec réalisme, ils ont concrétisé l’une de leurs rares opportunités depuis le retour des vestiaires. Un essai inscrit par Merkler et transformé par Ramos qui donne un petit point d’avance au Stade Toulousain (17-18). Un réveil tardif symbolisé par cette chevauchée de Brennan ce qui a donné lieu à un nouveau penalty et à un carton jaune contre les locaux pour une faute cynique.

Cette fois, Ramos n’a pas manqué l’occasion de punir les Ciel et Blanc (17-21). Le Racing 92 avait une dernière occasion de briguer la victoire, mais comme symbole, c’est un penalty qui est venu stopper leurs intentions. Sans être brillant, le Stade Toulousain est reparti de ce déplacement avec les points de la victoire. Consolider sa première place au classement. Pour les Racingmen, c’est une deuxième défaite à domicile cette saison qui n’arrange pas leurs affaires au classement.

Jeoffro René

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