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Rugby – Top 14 : la Section Paloise fait sa rentrée

Le fait : en révolte

Lanterne rouge au coup d’envoi, la Section Paloise a chassé les doutes nés de son revers à La Rochelle (49-25) en renversant le Stade Français en prime time (30-16). Après une première mi-temps cauchemardesque, les hommes de Sébastien Piqueronies se sont révoltés pour museler des Parisiens sans génie en leur infligeant un 24-0, avec un bonus offensif en prime.

La confirmation du succès inaugural au Hameau face à Bayonne (51-29), met en lumière…

Le fait : en révolte

Lanterne rouge au coup d’envoi, la Section Paloise a chassé les doutes nés de son revers à La Rochelle (49-25) en renversant le Stade Français en prime time (30-16). Après une première mi-temps cauchemardesque, les hommes de Sébastien Piqueronies se sont révoltés pour museler des Parisiens sans génie en leur infligeant un 24-0, avec un bonus offensif en plus.

La confirmation du succès inaugural au Hameau contre Bayonne (51-29), met une nouvelle fois en lumière le talent d’attaquant des Béarnais. Et rassure sur le caractère.

Le scénario : un temps partiel génial

Il y a d’abord eu une action pour alimenter les espoirs d’une belle soirée : un penalty récupéré par Emilien Gailleton sur le premier ruck (1er). Mais alors, systématiquement, l’espoir n’a pas duré longtemps. Des penaltys inefficaces, un bras cassé, des ballons récupérés pour mieux être renvoyés et un Stade Français qui a fini par prendre l’avantage après un match nul de Jack Maddocks sur Joe Jonas : penalty exécuté par Zack Henry (11e ; 0-3).

Au retour, deux autres clés ont été mal gérées. Consolation : l’indiscipline du Stade Français (5 penaltys concédés à la mi-temps) a donné un ballon égalisateur à Joe Simmonds qui a cette fois fini par s’en emparer (3-3 ; 16e). Mais ensuite, le bras de fer a clairement tourné en faveur des Soldats Roses, plus adroits, plus puissants. Et plus juste. Exemple de ce ballon de turnover arraché par Manu mais perdu alors que six Palois étaient consumés dans la mêlée contre quatre Parisiens : le décalage après un renversement a fait le bonheur de Dakuwaqa servi par Joe Jonas au pied (20e ; 3-10 après la transformation d’Henry).

Premier acte d’une spirale infernale entre clés perdues (24e37e), touche directe (Gailleton 29e), penalty sur un coup fort (35e)… Le positif a été vite contrebalancé : à l’instar de Luc auteur d’une cuillère sur Dakuwaqa mais pénalisé à la suite (32e). Jolmes a offert l’occasion à Zack Henry de creuser l’écart avant la mi-temps (13-3 ; 40e). Une pause convenante : Pau, à la dérive, profite de la mi-temps pour se remettre sur les rails. Des instructions et un encadrement ont contribué à redresser la situation.

Tout a commencé par un penalty arraché en mêlée pour permettre à Simmonds de rallumer la flamme. Si Henry remettait une pièce (16-6 ; 49e), Pau n’était plus la victime. Et en trois minutes tout a basculé : deux essais signés Emilien Gailleton sur une belle passe de Simmonds (53e).e ; 11-16) et un essai puissant de l’incontournable Beka Gorgadze (56e). Abasourdi, le Stade Français s’est retrouvé KO après un contre mené par Manu dans le sillage de Tagitagivalu et conclu par Attissogbe (66e).e ; 25-16).

Il ne manquait plus que le bonus pour jubiler, Simmonds s’en chargeait (79ee)

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Le tournant : Huguet, le jaune fatal

Ce fut une erreur qui lui coûta cher : celle de Pierre Huguet devant sa ligne (63ee), sanctionné d’un carton jaune. A 14 contre 15, le Stade Français, en crise de confiance, a définitivement perdu le fil. Et le match avec l’essai d’Attissogbe lui a enlevé le bonus défensif.

La clé : une opération de défense réussie

Pire défense de la matinée de ce 4e jour (117 points et 17 essais encaissés), la Section a rectifié sa situation : seulement 16 points encaissés dont un petit essai. Le taux d’efficacité des plaquages ​​a joué son rôle : 87,6%. 16 points encaissés, c’est le total le plus bas cette saison.

Des messages entendus, ainsi que des exigences concernant la filière ruck : 97,8% de réussite, seulement trois perdus… La recette est connue.

L’homme : Gorgadze évidemment

Capitaine en l’absence de Luke Whitelock, Beka Gorgadze a repris son statut de leader. Rare des Palois, en compagnie de Sacha Zegueur, à survivre en première mi-temps, il a sonné la révolte en seconde période et a permis à Pau de prendre les commandes pour la première fois. La démonstration d’une puissance indispensable.

Le chiffre : reçu 7 sur 7

7e match sans défaite au Hameau, invaincu en Top 14 depuis la réception de Castres le 3 février (33-44). Une série qui commence à s’étirer.

Jeoffro René

I photograph general events and conferences and publish and report on these events at the European level.
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