Ce point de bonus défensif n’a pas fait le bonheur des Carcassonnais après leur défaite au Parc des Sport. Jean-Marc Aué, l’entraîneur, tout en saluant leur courage, a déploré certains choix de ses joueurs et leur indiscipline (défaite 14-10 de Carcassonne à Narbonne).
Pour Carcassonne, du moins pour son général en chef, Jean-Marc Aué, un point ne suffit pas. On pouvait voir une certaine amertume sur le visage du manager de l’USC en fin de match devant la porte de son vestiaire. Regrets ? À coup sûr. D’abord le choix de son demi de mêlée Gaëtan Pichon, à la 32e minute de jeu, alors que les « jaune et noir » gagnaient 8-10, de ne pas prendre les points et de continuer à jouer… Pourtant, Aué, depuis son banc de touche, clairement indiqua les trois pointes des doigts de sa main droite. Quelques minutes plus tard, les Narbonnais obtenaient un penalty, revenaient au score et Herjean recevait un toast. La MRC venait de faire le break et Carcassonne avait raté l’occasion de décoller. Le jeu changeait d’âme. Et Carca pourrait sérieusement s’en prendre à lui-même.
« C’est en première mi-temps que nous avons perdu le match » a analysé Jean-Marc Aué avant de reprendre la route, direction l’ouest de l’Aude. « On a fait de mauvais choix… Par contre, on ne peut en aucun cas remettre en question le courage et l’envie des gars. L’indiscipline, peut-être. Avec Puletua justement averti pour un tacle dangereux qui entraînera la sortie de Charles Mallet avec très – trop – commotion cérébrale ! – rapidement dans le match et Herjean, lui, a réservé de manière plus discutable pour une faute jugée erronée par l’arbitre de la partie. Deux jaunes à l’extérieur, cela s’avère souvent rédhibitoire.
Le geste incompréhensible de Landajo
Les « jaune et noir » se consoleront en affirmant qu’ils ont certainement inscrit le meilleur essai du match par Egiziano dès la première minute de jeu après trois plaquages manqués des Narbonnais. L’autre fait marquant, regrettable côté carcassonnais : ce geste inexplicable de l’expérimenté Argentin, le demi de mêlée Landajo (84 sélections pour les Pumas) qui à la 82e minute, après 15 de temps de jeu, 180 secondes de conservation du ballon, 180 secondes de séquence offensive, frappé directement en touche. Ce qui a provoqué à ce moment-là l’incompréhension totale de ses coéquipiers et du staff. Le match était terminé.
« Il a craqué, il pensait qu’on était devant… Que veux-tu ? Il s’est excusé auprès du groupe dans les vestiaires. Même si on est expérimentés… » L’USC attend désormais fermement le 12 avril pour racheter ses erreurs chez Domec.