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Rugby : avant sa demi-finale de Top 14, Romain Sazy raconté par ses proches du Tarn-et-Garonne


l’essentiel
Romain Sazy, le deuxième ligne du Stade Rochelais, dispute sa dernière demi-finale de Top 14 le samedi 10 juin 2023 contre Bordeaux-Bègles à Saint-Sébastien en Espagne (17 heures). Ses proches parlent de ce chef qui a toujours le Tarn-et-Garonne dans son cœur.

Samedi 10 juin 2023, 17h Romain Sazy, l’enfant d’Asques, portera pour le 340e fois le maillot du Stade Rochelais. Ces proches espèrent que ce sera l’avant-dernière fois de sa carrière. Le géant du Tarn-et-Garonne (2 mètres) prend en effet sa retraite du rugby professionnel en cette fin de saison.

Certains d’entre eux seront dans les travées de l’arène Reale, le stade de San Sebastián (ex-Anoeta), où se déroule la rencontre. D’autres suivront le match à la télévision. En tout cas, tout le monde espère le même dénouement : une qualification pour la finale au Stade de France le samedi 17 juin. Et, pourquoi pas, garnir l’armoire du seul trophée qui manque à son palmarès.

L’aboutissement d’un parcours pas si facile pour celui qui a débuté par le football à Lavit-de-Lomagne. Avant de rejoindre ses amis du CA Castelsarrasin rugby. « C’est allé très, très vite pour lui, se souvient Max Bégué, un de ses suiveurs. Il a passé un an chez nous, il est parti avec Guillaume Rachou, son cousin, à l’US Montauban. Et il a gravi les échelons un à un. »

Un chef discret

Déjà, le tempérament de Romain Sazy se dévoile. L’homme est un leader naturel. « Je me souviens d’une fois où nous étions dans le bar de Mouss Garioub (actuel gérant du CAC) à Castel », rembobine Yann Poujol, le mari de Cindy, la sœur de Sazy. Nous avions 15 ou 16 ans. Il était au milieu de l’équipe et envoyait des vannes sans s’arrêter. » Un tempérament qu’il n’a pas changé malgré les épreuves de sa vie et de sa carrière. « C’est quelqu’un de très important pour un groupe, appuie Mathieu Diez, qui a choisi Romain comme un témoin de mariage. Il savait mettre sa patte dans le vestiaire. C’est un grand leader, un leader. »

Une description illustrée par Anthony Duso, qui partageait sa chambre avec Romain quand ils étaient enfants. « Il a une mentalité à fédérer. Même s’il n’est pas le dernier à faire la con ! Mais quand il fait quelque chose, il le fait sérieusement. »

Et Max Bégué de livrer une anecdote après le deuxième trophée continental des Jaune et Noir. « Après le deuxième titre européen, on a sauté dans la voiture pour rejoindre La Rochelle le soir même. On est arrivé à minuit et on a fait la fête toute la nuit. On a rencontré les joueurs à 7h du matin sur le marché. C’est Romain qui a guidé les autres ! » Il va même jusqu’à planifier son retour dans le Tarn-et-Garonne dans les moindres détails. « Il organise tout. Que ce soit le choix du restaurant, de l’activité… Il aime prendre les choses en main », précise Mathieu Diez.

Un club qui lui convient

Leader sur le terrain et dans le vestiaire, Romain Sazy n’en est pas moins discret à l’extérieur. « Sa discrétion est sa force, sombre Anthony Duso. Il a trouvé un club qui lui convient, avec qui il partage cette valeur d’humilité, il sait d’où il vient. Il s’est construit en même temps que le Stade Rochelais. »

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Ce dur à cuire montre très peu de sentiments. Même quand son club préféré lui rend hommage dans une vidéo de dix minutes où il analyse dix clichés de ses treize années sous le maillot rochelais. « Il arrive à contrôler ses émotions, même lorsqu’on lui montre ses enfants. Alors que le commun des mortels aurait versé une larme ! C’est la même chose sur le terrain. quand ils menaient 17-0, lui et ses coéquipiers n’ont jamais paniqué. Et ça a payé. »

La haine de la défaite

Dernier trait de caractère de Romain Sazy, sa haine de la défaite. « Les deux finales perdues de 2021 contre le Stade Toulousain en championnat et en coupe d’Europe lui ont fait très mal », s’accordent ses amis. « Mais il a su rebondir et ça leur a peut-être servi à faire le doublé en 2022 et 2023 », tranche Max Bégué.

La demi-finale de championnat concédée contre Toulon en 2017 à la dernière seconde a encore plus forgé la soif de victoire de Romain Sazy. Même si elle était toujours en lui. « On avait 15 ou 16 ans et je l’avais battu à la pétanque, s’amuse Anthony Duso. Je l’ai chambré, il a couru après moi et a voulu me donner des coups de pied dans les mains alors que je tenais les balles. Il m’a fracturé les deux doigts et je passé l’été avec ma main dans le plâtre », confie, hilarant, Anthony Duso. La fierté, déjà, d’un champion.

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Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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