C’est avec le club jaune et noir qu’il remporte le titre de champion de France en 1963 (et dispute deux finales en 1953 contre Lourdes et contre le Racing en 1959) : lors de ce sacre aux dépens de Dax, l’attaquant né avait contribué au sacre de son équipe avec un drop et un penalty : « Les Dacquois connaissaient notre jeu. Ils avaient organisé une défense très serrée sur nos arrières, notamment sur mon frère (Guy, NDLR) et moi », avait resitué André Boniface à Sud Ouest en 2023 : « Dans un match j’ai botté autant de coups de pied que dans la saison. Nous avons joué un jeu auquel nous ne jouions pas habituellement pour contrecarrer leur programme. »
Mais c’est avec les Bleus qu’il bâtit sa légende, au fil de 48 sélections, entre 1954 et 1966 et avec qui il remporte quatre Tournois des Cinq Nations (1954, 1955, 1959 et 1962).
André Boniface le Montois, et Pierre Albaladejo le Daquois, le 6 juin 1963, en finale du championnat de France remporté par le Stade Montois, au Parc Lescure de Bordeaux
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Sa carrière flamboyante est aussi et surtout marquée par la mort accidentelle de son frère bien-aimé, Guy (international lui aussi) en 1968. Ils formaient tous deux un duo de centres d’exception. Cette disparition, suite à un accident de la route le 1er janvier 1968, a laissé un vide qui n’a jamais été comblé.
