rues sous l’eau dans les régions de Malaga et de Valence
La ville andalouse de Malaga a été frappée par des pluies torrentielles provoquant des inondations. L’alerte rouge a été levée ce jeudi 14 novembre 2024 au matin, tout comme dans la région de Valence. Jusqu’à 180 millimètres de pluie étaient attendus en douze heures sur ce littoral.
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La pluie est tombée mercredi 13 novembre, comme le montre cette vidéo partagée par le météorologue Guillaume Séchet montrant les rues submergées d’Alhaurín de la Torre en Andalousie.
Des rues ont été inondées à Campanillas, dans la région de Malaga. Mercredi, les habitants de la région avaient été évacués et les écoles étaient fermées. « Aujourd’hui, Malaga est paralysée », a déclaré le président de la région Andalousie, Juan Manuel Moreno, lors d’un déplacement à Séville. « Mieux vaut prévenir que guérir, nous l’avons vu à Valence » a-t-il souligné.
Sacs de sable et mesures de sécurité
De nombreuses mesures de sécurité ont été prises pour éviter tout drame, deux semaines après les précédentes inondations qui ont fait plus de 200 morts : restrictions de déplacements, interruption du trafic ferroviaire et suspension des cours dans la région de Valence. Comme le montre cette vidéo du quotidien espagnol El Paísla municipalité de Horta Sud, dans la région de Valence, a installé des sacs de sable qui ont permis de contenir l’eau.
Il y a eu beaucoup de dégâts ce jeudi. À Malaga, les pompiers et les services municipaux travaillent au nettoyage des rues alors que l’inondation a commencé, comme le montre cette vidéo du journal El País.
À Valence, des habitants de Valence interrogés par El País a signalé que les fortes pluies ont commencé à tomber vers 23 heures. « mais rien de comparable à ce qui s’est passé le 29 octobre », souligne le quotidien.
Ces nouvelles pluies ont affecté les opérations de recherche des 17 personnes toujours portées disparues, après les inondations meurtrières d’octobre. « Les recherches ont été compromises en raison de la tempête maritime. » Rosa Tourís, porte-parole du Cecopi, le comité d’urgence de Valence, a expliqué à la presse. « Après cet épisode météorologique, les marées seront à nouveau évaluées pour déterminer les zones de recherche », a-t-elle ajouté.