Jusque-là, son entourage avait envoyé des messages destinés à mettre fin à la polémique née d’un tweet de soutien à Robert Kennedy Jr., futur secrétaire d’État à la santé dans l’administration dirigée par Donald Trump, et dont les positions anti-vaccins et complotistes interpellent les théoriciens. Dans une interview accordée à La TribuneRudy Gobert a brièvement expliqué ceci : « Allons-y Robert Kennedy Jr. » publié le 14 novembre, qui lui avait valu de nombreuses critiques : « Je voulais juste montrer mon soutien à une personnalité dont je trouve le combat pour la santé et contre la malbouffe aux Etats-Unis assez courageux. La nutrition et le bien-être sont des sujets qui me passionnent. (…) On ne peut jamais être sûr de rien, mais j’espère que RFK Jr. fera avancer les choses dans la bonne direction. »
Dans cet entretien, Gobert est notamment revenu sur les critiques dont il fait l’objet très régulièrement, notamment de la part des médias, estimant « qu’il y a un peu de jalousie » d’anciens joueurs, moins payés que les stars d’aujourd’hui. Le pivot pense aussi « être quelqu’un d’incompris « .
A la question de son avenir en équipe de France – et de sa disponibilité l’été prochain pour l’Euro -, trois mois après les JO de Paris où il a fini relégué sur le banc par le sélectionneur Vincent Collet. » Je l’ai pris plus comme un ajustement que comme un déclassement. « , a-t-il déclaré, tout en ajoutant qu’il avait » je n’ai plus parlé du sujet » avec l’ancien sélectionneur), Gobert a ouvert la porte à une découverte des Bleus version Frédéric Fauthoux : « (Sur sa présence à l’Euro) La saison va être longue, beaucoup de facteurs peuvent changer. On verra mais mon cœur, c’est sûr, est toujours en équipe de France. Je connais le nouveau coach, nous en parlerons. (…) J’ai hâte de voir tout cela. »