Ruben Amorim a mis le feu au vestiaire du Sporting CP

« Le Sporting n’a pas trouvé d’accord sur le départ de Ruben Amorim et n’a pas encore reçu d’argent pour la clause de départ ». Hier soir, alors que le patron d’INEOS, Sir Dave Brailsford, annonçait que l’arrivée de Ruben Amorim à Manchester United était réglée, le Sporting Portugal est sorti du silence pour démentir cette information. Si les deux clubs chipotent, tout le monde s’accorde pour dire qu’Amorim prendra place sur le banc d’Old Trafford. Dans les heures à venir ou après la trêve internationale.

Pour Amorim, le défi proposé par les Diables Rouges est une opportunité impossible à refuser. Un avis que ne partagent pas certains de ses joueurs SCP. Leader du classement Liga Betclic (9 victoires en 9 matches, 30 buts marqués, 2 encaissés) et huitième du classement de la Ligue des Champions (2 victoires, 1 nul en 3 matches, 5 buts marqués, 1 encaissé), le Sporting CP réalise un excellent début de saison. Voir Amorim quitter le navire trois mois seulement après le premier match officiel de l’exercice 2024/2025 en a donc agacé plus d’un.

Gyökeres se sent trahi

Ô Jogo révèle que plusieurs joueurs ont demandé à leur entraîneur pourquoi il avait décidé de partir maintenant, mais ce n’est pas tout. Hier, après la victoire du SCP face au Nacional (3-1), Viktor Gyökeres a confié qu’il ne s’attendait pas du tout à un tel scénario. « Il est là pour l’instant. » Ce n’est pas quelque chose que je savais, ce n’est pas à propos de moi. Pour l’instant, c’est ici, voyons ce qui se passe ». D’ailleurs, en plus d’être surpris, le Suédois serait bien mécontent.

Le quotidien portugais assure que lui, Pedro Gonçalves (Pote) et Morten Hjulmand ont pris cette nouvelle comme une trahison. La raison ? Ces deux-là ont rejeté de belles offres l’été dernier, convaincus par le projet présenté par Amorim. Avec le départ annoncé de leur entraîneur et celui de leur directeur sportif Hugo Viana vers Manchester City, les joueurs les plus cotés de l’effectif lisboète voient partir les deux hommes clés du projet sportinguista. Qu’est-ce qui remet en question leur avenir au stade José Alvalade ? Pour certains observateurs, cet événement aurait pu convaincre Gyökeres de céder aux sirènes étrangères.