En 2016, les Britanniques ont voté à 52 % contre 48 % pour quitter l’Union européenne lors du référendum sur le Brexit. En 2017, le réalisateur franco-britannique Thomas Johnson et le correspondant londonien du journal Le monde, Eric Albert, tourne un premier documentaire dans lequel ils analysent « Dans les coulisses d’un divorce »De retour six ans après le Brexit à la rencontre de ceux qu’ils ont rencontrés à l’époque, ils s’intéressent au « Bregret », un néologisme qui en dit long sur l’état d’esprit des Britanniques d’aujourd’hui.
Car le bilan de ce qui était censé marquer la liberté retrouvée loin des réglementations européennes est maigre : quatre ans de négociations pour quitter l’UE ; démissions de quatre premiers ministres conservateurs ; un pays qui s’enfonce dans la récession économique.
« Tout ça pour ça », « Nous sommes en train de nous inquiéter. Nous …
Immigration ? « On s’est fait avoir »
La promesse de sauver le NHS, le système de santé ? Elle est au bord du gouffre depuis que les infirmières et le personnel étrangers ont quitté le pays après le Brexit. L’immigration ? « Nous nous sommes fait avoir » affirme une Britannique, alors que l’immigration légale a doublé et que les travailleurs venus d’Europe de l’Est ont été remplacés par des Africains.
Enfin, le Royaume-Uni a vécu un séisme politique lors des dernières élections générales. Le populisme national continue de se propager (14% des voix en juillet), emportant les déçus du Brexit, galvanisés par le leader du parti Reform UK, Nigel Farage, aujourd’hui député à la Chambre des communes.