Rouyn-Noranda retrouvera « un environnement sain et de qualité », estime Luc Boileau

« Le 15 [nanogrammes d’arsenic] c’est une norme très sécuritaire », rappelle le Dr Luc Boileau, directeur national de santé publique.
Il réagissait aux normes imposées dans le nouveau autorisation ministérielle accordée à Glencore pour la Fonderie Horne à Rouyn-Noranda.
Le document quinquennal présenté jeudi appelle à atteindre 15 nanogrammes d’arsenic par mètre cube d’air (ng/m3) par an d’ici le 16 mars 2028. Des normes sont également imposées sur d’autres métaux comme le cadmium, le plomb, le nickel, le cuivre et le zinc.
» Ce qu’il est vraiment important de retenir, c’est que les gens de Rouyn-Noranda retrouveront ce qu’ils ont toujours voulu avoir je crois, et c’est légitime, un environnement sain, un environnement de qualité, de façon rapide et sécuritaire pour l’instant. »
Le directeur national de la santé publique rappelle également que le zone tampon annoncée dans le quartier Notre-Dame était une recommandation de la direction régionale de la santé publique.
Le Dr Boileau ne croit pas qu’il y ait des problèmes de santé liés aux métaux émis par la Fonderie Horne lors de la démolition de bâtiments dans le quartier Notre-Dame.
Ce n’est pas un projet comme l’amiante s’il n’y a pas une exposition qui pourrait menacer la communauté qui l’entoure, dit-il. Il est certain que pour certains travailleurs, sans doute comme d’habitude, ils se protégeront de plusieurs situations qui les mettraient en danger dans la construction ou la déconstruction, mais pas de manière ciblée pour les risques environnementaux.
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