Rouen. Ne paniquez pas si vous recevez une alerte catastrophe sur votre téléphone ce matin
Par
Jessie Leclerc
Publié le
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Et si un incident industriel à haut risque survenu sur l’un des sites SEVESO à Rouen (Seine-Maritime), seriez-vous en mesure de réagir ? Un exercice Une manifestation d’envergure dans le cadre du Plan Spécial d’Intervention (PPI) se tiendra à ce sujet dans la matinée du mardi 15 octobre. Qui est concerné, où, quand ? Ce qu’il y a à savoir.
Civils, écoles, entreprises… Un exercice sur tous les fronts
Il s’agit d’un exercice à l’échelle de la métropole rouennaise qui aura lieu mardi 15 octobre dans le cadre des Journées de la Résilience. Tout le monde, collectivités et civils, sera concerné par cet exercice de sécurité civile dans la zone industrialo-portuaire de Rouen.
Un scénario catastrophe
C’est le pire scénario qu’on puisse imaginer en matière de risque industriel : un incident de gaz toxique dans l’air. Le point de départ du scénario est la société LAT Nitrogen. Dès lors, c’est toute la métropole qui sera touchée. Imaginez un nuage toxique passant au-dessus de la ville et dépendant des aléas de la météo.
Une alarme sur les smartphones
Ne pas paniquer! Toutes les personnes situées dans un rayon de 8 kilomètres autour de Rouen recevront une alerte visuelle et sonore telle que la diffusion cellulaire et les SMS sur leur smartphone. Cette soi-disant alerte FR-Alerte est impressionnant, mais efficace pour avertir des risques et des consignes à suivre en temps réel.
Autres moyens d’alerte Il peut s’agir d’activités telles que les sirènes industrielles, celles du Signal d’Alerte et du réseau d’information de la population ou encore l’outil d’alerte SMS de la métropole pour les personnes préalablement inscrites.
L’effet surprise pour plus de réalité
Heure exacte, nature du problème, durée de l’intervention… Aucune information n’a pas été donné. L’objectif est de créer un effet surprise pour faire de cet exercice un véritable entraînement en conditions réelles.
Seules quelques personnes sont au courant, dont Tiffany Weynachter, directrice du service interministériel régional des affaires civiles et économiques, de la défense et de la protection civile (SIRACEDPC). « Il y aura des observateurs pour noter comment la crise est gérée.»
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