Nouvelles locales

Rosemary Phillips remet au goût du jour « Dans mon jardin » de Joséphine Baker

A l’occasion du 2ème Festival du Film et du Livre Joséphine Baker aux Milandes, la chanteuse de jazz Rosemary Phillips dépoussière le standard « Dans mon village » en collaboration avec Eric Mouquet, le créateur du mythique Deep Forest. L’opus devrait sortir à l’automne prochain.

France Télévisions – Culture Edito

Publié


Temps de lecture : 1 min

La chanteuse Rosemary Phillips pose dans la maison de Joséphine Baker à Castelnaud-la-Chapelle, dans le centre de la France (2021), (SIPA)

Il y a 70 ans, la reine du music-hall, Joséphine Baker, célébrait en chanson le village arc-en-ciel qu’elle avait créé au château de Milandes en Dordogne. C’est là que cette femme libre et engagée, grande résistante pendant la Seconde Guerre mondiale, a adopté douze enfants, de toutes couleurs et de toutes confessions. C’était sa tribu arc-en-ciel. Un idéal humaniste et un engagement contre le racisme que l’ancien dirigeant du magazine vivra au jour le jour.

Aujourd’hui, c’est la chanteuse de jazz originaire de la Barbade, Rosemary Phillips qui lui rend hommage en revisitant « Dans mon village », le titre interprété par Joséphine Baker en 1953.Il s’agit vraiment d’elle, de son rêve de créer un village idéal avec tous les enfants du monde entier, de toutes les cultures, qui pourraient vivre ensemble. » explique Rosemary Phillips.

Dans mon jardin de Joséphine Baker revisité par Rosemary Phillips et Deep Forest

Dans mon jardin de Joséphine Baker revisité par Rosemary Phillips et Deep Forest
Dans mon jardin de Joséphine Baker revisité par Rosemary Phillips et Deep Forest
(France 3 Nouvelle-Aquitaine)

Pour ce projet, Rosemary Phillips a fait appel à Eric Mouquet, légende de la scène électro installée en Dordogne. Il est le créateur de Deep Forest, l’un des rares groupes français à remporter un Grammy Award. Malgré un emploi du temps chargé avec la sortie de son dernier album et les tournées, le compositeur a accepté l’idée de Rosemary de dépoussiérer le standard de Joséphine Baker « Dans mon village ». « Il y a des rythmes un peu funky, un peu Barry White pour avoir ce côté américain. Ce sont des couleurs qui sont venues tout naturellement. Et puis on arrive au rap. » explique l’auteur. Le rap sert l’idée de nommer chacun des douze enfants de Joséphine Baker venus du monde entier comme Akio, Jean-Claude, Brian, Marianne ou encore Moïse. Ils seront élevés dans le Château transformé en véritable parc d’attractions jusqu’à ce que leur mère adoptive, criblée de dettes, soit expulsée en 1969.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
Bouton retour en haut de la page