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Roselyne Bachelot se livre avec retenue sur le bizutage subi lors de ses années de médecine

Roselyne Bachelot se livre avec retenue sur le bizutage subi lors de ses années de médecine

Invité sur le tournage de C à toi sur France 5 ce jeudi 18 avril, Roselyne Bachelot s’est exprimée pudiquement sur les bizutages dont elle a été témoin en fac de médecine.

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Docteur en pharmacie, Roselyne Bachelot était l’invitée de l’émission C à toi présenté par Anne-Élisabeth Lemoine ce jeudi 18 avril pour réagir au lancement du mouvement #MeTooHôpital. L’ancienne ministre de la Culture a dénoncé le climat sexiste qui règne dans le milieu hospitalier en France. Après avoir évoqué les accusations de harcèlement sexuel et sexiste de l’infectiologue Karine Lacombe contre l’urgentiste Patrick Pelloux et consulté les témoignages des victimes, Roselyne Bachelot n’a pu cacher sa douleur. « C’est quelque chose de terrible parce que moi, qui suis une vieille militante féministe, j’avais l’impression que quelque part les choses allaient de mieux en mieux et tout ce qu’on dit, c’est que ça empire », a-t-elle confié. L’ancienne politicienne a ensuite raconté une histoire effrayante sur un bizutage dont elle a été témoin à l’école de médecine.

Roselyne Bachelot évoque le bizutage des étudiants en faculté de médecine

À la faculté de médecine, Roselyne Bachelot a été témoin d’un bizutage traumatisant. « Il y avait un miroir au-dessus de la table, « Nous demandons aux étudiantes d’enlever leur culotte et de marcher pour que les étudiants puissent regarder nos parties génitales. »elle a révélé dans C à toi. « Je me suis évanoui à l’idée de le faire », a répondu l’ancienne ministre lorsque Anne-Élisabeth Lemoine lui a demandé si elle avait participé à ce bizutage. A l’hôpital, quelques années plus tard, les choses ne se sont pas améliorées. « On ne se défend pas, on ne peut pas »a-t-elle confié avant de demander de clore le sujet : « J’ai un peu de mal à en parler, si je peux me permettre… »

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Roselyne Bachelot revient sur le silence des victimes de harcèlement en milieu hospitalier : « Nous craignons pour notre carrière »

Roselyne Bachelot espère que davantage de personnes s’exprimeront sur ce sujet. « Il est temps que la loi du silence ne règne plus », dit-elle. Elle a expliqué qu’elle comprenait cependant le silence : « Nous craignons pour notre carrière » avant d’accuser « les processus de violence managériale ». Concernant l’environnement politique, elle a révélé qu’elle était confrontée « même problèmes » que dans le domaine médical.

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