Roman Polanski échappe à un procès civil pour viol d'enfant après un accord en Californie
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Roman Polanski échappe à un procès civil pour viol d’enfant après un accord en Californie

Roman Polanski échappe à un procès civil pour viol d’enfant après un accord en Californie
Roman Polanski, le 7 septembre 2019, à Deauville (Calvados).

Le procès civil du réalisateur franco-polonais Roman Polanski pour viol sur mineure en 1973 en Californie, prévu en août 2025, a été annulé après un accord entre les parties. Le cas était « réglé au cours de l’été après satisfaction mutuelle des parties » et le procès a eu lieu « formellement annulé »a écrit dans un courriel à l’Agence France-Presse, mardi 22 octobre, Me Alexander Rufus-Isaacs, l’avocat américain de M. Polanski.

Sa présence au tribunal aurait été très hypothétique, le cinéaste de 91 ans ayant fui la justice américaine en 1977 après avoir été condamné dans une autre affaire dans laquelle il était accusé de viol sur mineure.

Selon la plainte déposée l’année dernière, Roman Polanski aurait emmené cette adolescente – anonymisée dans le document – ​​dans un restaurant de Los Angeles en 1973. Il lui aurait fait boire de la tequila puis l’aurait ramenée chez lui avant de l’agresser. « Elle lui a dit : ‘S’il te plaît, ne fais pas ça' »» a déclaré à la presse en mars son avocate Gloria Allred, figure du mouvement #metoo et représentante des victimes du producteur déchu Harvey Weinstein.

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« Elle soutient qu’il a refusé ses demandes. Elle allègue également que le défendeur Polanski a enlevé les vêtements de la plaignante et l’a ensuite agressée sexuellement, lui causant d’immenses souffrances physiques et émotionnelles.a-t-elle ajouté.

Mandat d’arrêt international de la justice américaine

Cette femme, dont on ignore l’âge, avait rendu publiques ces accusations en 2017. La défense du réalisateur avait alors déjà affirmé que son client « a fermement contesté toute accusation de viol ». Le demandeur réclamait des dommages-intérêts, sans montant précis.

Sa plainte a été déposée en juin 2023, juste avant la fermeture d’un délai pendant lequel, selon la législation californienne, les justiciables pouvaient porter plainte pour viol ou agression sexuelle remontant à des années plus tôt.

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Roman Polanski, qui a remporté trois Oscars et une Palme d’or, a été accusé d’agressions sexuelles et de viols par une dizaine de femmes tout au long de sa carrière, des accusations qu’il a toujours contestées et qui ne l’ont pas empêché de travailler.

Il est considéré comme un fugitif aux États-Unis depuis plus de quarante ans après avoir été reconnu coupable de « relations sexuelles illégales » avec une mineure de 13 ans, Samantha Gailey (maintenant Geimer). En 1977, arrêté, accusé d’avoir drogué et violé cet adolescent, il passe 42 jours en prison avant d’être libéré puis de s’enfuir à Paris au risque d’être de nouveau incarcéré.

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Il fait l’objet d’un mandat d’arrêt international de la part de la justice américaine mais a échappé aux extraditions. Samantha Geimer a depuis demandé à plusieurs reprises l’abandon des poursuites.

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Le Monde avec l’AFP

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