Depuis cet après-midi du 14 novembre, le président du RPPRAC, Rodrigue Petitot, est entendu au tribunal de Fort-de-France. Une foule nombreuse de sympathisants s’est rassemblée devant les portes du tribunal pour exiger sa libération. Le « R » est sorti à 22 heures en attendant sa comparution immédiate.
Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées devant le tribunal de grande instance à l’appel du RPPRAC, afin de soutenir le leader de l’association qui, depuis le 1er septembre, réclame un alignement des prix alimentaires sur ceux pratiqués en France. hexagonal. Rodrigue Petitot était en garde à vue depuis le 12 novembre. Il avait été arrêté pour menaces et intimidations sur personnes dépositaires de l’autorité publique, ainsi que pour effraction, après être entré dans la résidence préfectorale pour demander à rencontrer François-Noël Buffet, le ministre chargé des Outre-mer.
Après plus d’une heure d’audience, le juge des libertés et de la détention a décidé ce soir de libérer Rodrigue Petitot, surnommé « R ». Elle a répondu favorablement à la demande de sa défensereprésenté par trois avocats, Mon Max Bellemare, Georges-Emmanuel Allemagne et Eddy Arneton. Le président du RPPRAC est finalement placé sous contrôle judiciaire. Il devrait être jugé immédiatement demain (15 novembre) à 14 heures. Une décision qui a provoqué de vives réactions de joie parmi ses sympathisants, très mécontents contre ce qu’ils considèrent comme « une autre injustice ».
Rodrigue Petitot, visiblement fatigué par 48 heures de garde à vue, a néanmoins exprimé sa confiance pour la suite. Il a appelé au calme en attendant le jugement prévu demain.
Cette décision devrait avoir des répercussions dans les rues de Fort-de-France, où la tension est déjà palpable depuis cet après-midi et en fin de journée.