Rodez bat le Paris FC après un match à suspense
Rodez a battu le Paris Football Club (PFC) à domicile au terme d’une séance de tirs au but mémorable (2-2, 3 tab à 2), mardi 21 mai, lors des pré-trêves de Ligue 2 pour l’accession à l’élite. Les Ruthenois, qui avaient raté leurs trois premiers tirs au but après avoir été rattrapés par leurs adversaires à la fin du temps réglementaire, ont conquis le droit d’affronter l’AS Saint-Etienne vendredi en finale des éliminatoires. Le vainqueur de cette confrontation affrontera Metz, 16ème de Ligue 1, dans un match aller-retour (20 mai et 2 juin).
La pilule est amère pour le PFC, pour qui il s’agit du cinquième match de playoffs ou de promotion joué et perdu depuis 2017.
Après vingt-cinq ans en 3e division, le Rodez Aveyron Football retrouve la Ligue 2 en 2019 et y reste difficilement chaque saison.
La saison dernière, c’est même la Ligue de football professionnel (LFP) qui a permis au club de s’y maintenir : lors de la dernière journée de championnat, le match entre Bordeaux et Rodez a été arrêté après une agression d’un supporter girondin d’un joueur ruthène. La LFP a donné la victoire sur tapis vert à Rodez qui s’est ainsi échappé à la dernière minute.
Les Parisiens réduits à dix
Mardi, les Parisiens ont ouvert le score dès la 4e minute par l’intermédiaire de Nouha Dicko mais les Ruthenois ont très vite repris le contrôle du match, égalisant sur un penalty de leur capitaine Bradley Danger (8e). Puis sur un long dégagement du gardien Ewen Jaouen, l’attaquant Killian Corredor a aggravé le score d’une frappe lourde du droit (33e).
Réduits à dix à la 47e minute après un deuxième avertissement au défenseur Mamadou Mbow, les Parisiens ont souffert mais se sont battus jusqu’à la fin du temps réglementaire, et sur corner, Kouadio-Yves Dabila a égalisé à bout portant (90e).e + 7) pour offrir les tirs au but au PFC.
Cette séance démarre comme un rêve pour les Parisiens : deux parades du gardien Obed Nkambadio et une frappe non cadrée de Giovanni Haag les mettent sur les rails (2-0). Mais ils ratent à leur tour trois tirs, des échecs répétés que Rodez ne lâche pas.