Dans cette vidéo publiée ce dimanche 4 août, le candidat indépendant « RFK Jr » raconte que lors d’une excursion avec des amis pour pratiquer la fauconnerie dans l’État de New York en 2014, une camionnette qui passait devant lui a heurté et tué un ours noir de six mois.
Le candidat indépendant à la Maison Blanche Robert Kennedy Jr. a fait sensation en mai dernier après la révélation qu’un ver avait rongé une partie de son cerveau. Il revient aujourd’hui avec une histoire insolite : celle d’un ourson abandonné mort dans Central Park.
L’activiste anti-vaccin, neveu du président assassiné « JFK », a partagé cette anecdote dans une vidéo publiée ce dimanche 4 août sur les réseaux sociaux, essayant apparemment de devancer un article du magazine New Yorker qui évoque l’étrange histoire remontant à une dizaine d’années.
Dans la vidéo, tournée lors de ce qui semble être une conversation après le dîner, « RFK Jr. » raconte que lors d’un voyage de fauconnerie avec des amis dans le nord de l’État de New York en 2014, une camionnette devant lui a heurté et tué un ours noir de six mois.
« J’étais inquiet parce que mes empreintes digitales étaient partout sur le vélo »
Désireux de récupérer la carcasse de l’animal pour en faire sa viande, le descendant de la plus illustre famille politique des États-Unis l’a placée à l’arrière de son propre véhicule. Mais l’excursion a été retardée et il n’a pas pu ramener la dépouille chez lui, dans le comté de Westchester.
Un dîner auquel il devait assister ce soir-là à New York l’en empêcha également, et Robert Kennedy Jr. comprit qu’il devait alors se rendre directement à l’aéroport pour prendre un vol.
« L’ours était dans ma voiture, et je ne voulais pas (le laisser là) parce que ça aurait été grave », explique d’une voix rauque le septuagénaire.
Après mûre réflexion, RFK Jr. et ses compagnons ont emmené la carcasse à Central Park, au cœur de Manhattan, et l’ont déposée sous un vieux vélo qu’il gardait dans son véhicule. Lorsque le corps de l’animal a été retrouvé, l’affaire a fait grand bruit.
« Je me suis dit : ‘Oh mon Dieu, qu’est-ce que j’ai fait ?’ », a déclaré Kennedy Jr., ajoutant : « J’étais inquiet parce que mes empreintes digitales étaient partout sur la moto. »
L’histoire est restée en suspens pendant une décennie, dit-il, jusqu’à ce qu’un vérificateur des faits du New Yorker l’appelle pour vérifier si un article le concernait. L’article n’a pas encore été publié. « Ce sera une mauvaise histoire », prophétise RFK Jr. en riant.