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Robert F. Kennedy Jr. « suspend » sa campagne et rejoint Donald Trump

Ce vendredi 23 août, Robert F. Kennedy Jr. a annoncé qu'il était
REBECCA NOBLE / Getty Images via AFP Ce vendredi 23 août, Robert F. Kennedy Jr. a annoncé qu’il « suspendait » sa campagne pour l’élection présidentielle américaine et rejoignait Donald Trump.

REBECCA NOBLE / Getty Images via AFP

Ce vendredi 23 août, Robert F. Kennedy Jr. a annoncé qu’il « suspendait » sa campagne pour l’élection présidentielle américaine et rejoignait Donald Trump.

ÉTATS-UNIS – CNN a décrit sa campagne comme une « quête exotique « , ici ça se termine. En ce qui concerne son cas personnel, en tout cas. Ce vendredi 23 août, sans grande surprise, l’excentrique candidat à la présidence américaine Robert Kennedy a annoncé depuis l’Arizona qu’il  » suspendu  » sa tentative de conquérir la Maison Blanche, et qu’il se rangeait derrière Donald Trump.

Tout cela au cours d’un discours pour le moins décousu, à l’image de ces derniers mois. Et plus largement, du personnage, issu d’une lignée emblématique de l’histoire politique américaine qui le considère pourtant comme excentrique.

Absents des bureaux de vote où se jouera l’élection

Lors de son discours de vendredi, il a vigoureusement critiqué le Parti démocrate et la candidate Kamala Harris, désormais officiellement investie. Il l’a fait en citant trois causes, parmi lesquelles la liberté d’expression et la guerre en Ukraine, ayant motivé sa décision de démissionner. « se présenter en tant qu’indépendant et maintenant soutenir le président Trump ». « Je suspends simplement ma campagne »a-t-il déclaré, ajoutant que son nom resterait sur les bulletins de vote dans la majeure partie du pays. Mais dans une douzaine d’États contestés où ma présence pourrait fausser le résultat, je retirerai mon nom et j’ai déjà commencé le processus.  » a-t-il expliqué depuis Phoenix.

Il n’en demeure pas moins que malgré sa volonté d’aider la campagne de Donald Trump, à la traîne depuis que Joe Biden a jeté l’éponge pour laisser la place à Kamala Harris, l’impact du soutien de  » RFK « , crédité jusqu’ici de 4 à 5% des intentions de vote selon les sondages, reste incertain.

Il est intéressant de noter qu’au moment même où Kennedy faisait son annonce, Donald Trump se trouvait à Las Vegas, dans l’État voisin du Nevada, qui pourrait s’avérer clé le jour de l’élection présidentielle, pour promettre des baisses d’impôts. Il devait ensuite se rendre en Arizona pour un meeting de campagne avec un « invité surprise »qui pourrait bien être  » RFK « .

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Eleon Lass

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